Ce matin tout Londres était en effervescence. Depuis quelques semaines déjà Londres avait reprit son dynamisme habituel avec le retour des nobles en provenance de leur campagne. La modiste n'a pas chômé de même que les livreurs de journaux.

Car oui dans le cours de la matinée, de jeune livreurs de journaux sont venus distribuer dans les maisons huppées de Mayfair et autres quartiers bien choisis, une toute nouvelle chronique appelée : "La chronique de Lady Whistledown". Si l'identité de son auteur est inconnue, elle cite nommément ceux à qui elle s'en prend et cette fois-ci elle interpelle directement Sa Majesté. De quoi attirer sur elle l'attention de toute la bonne société !

Toutefois loin d'usurper la lumière de celles sur qui elle doit rayonner aujourd'hui, chaque demoiselle bien née est nerveuse en cette première journée de novembre car chacune va être enfin présentée à la Cour et en particulier à sa Majesté ainsi qu'au Prince régent et son épouse. Ce moment, crucial dans la vie de toute jeune noble indique qu'elle est proposée pour le mariage et la réaction des monarques à cette présentation classe cette demoiselle dans le haut du panier ou le fond des bons partis.

Le tout se passe dans le faste du palais royal de St James's. Les dames sont invitées à patienter dans un petit salon avant d'être introduites à Sa Majesté et sa Cour dans la salle du trône (rien de moins !). Accompagnée de ses parents elles sont dûment annoncées par le Majordome de Sa Majesté avant d'être invitées à s'avancer au bas des marches où se trouve la Reine. Une révérence, un baise-main et puis c'est tout ! Si ce n'est en soit pas compliqué, le tout revêt une difficulté particulière du fait de la robe immaculée brodée d'or disposant d'une traîne et de la coiffe à plume avec lesquelles ces demoiselles doivent composer.

Les demoiselles ne faisant pas partie de la noblesse anglaise (haute bourgeoisie et noblesse étrangère) peuvent se dispenser de faire la révérence et le baise-main à sa Majesté.

Ainsi, chaque gentleman est amené à retrouver ses pairs en cette occasion avec lesquels échanger leurs impressions sur les dames qui s'égrainent sous leurs yeux.

Les domestiques quant à eux commentent allègrement combien il leur fut difficile d'apprêter leurs protégées et combien ces derniers jours furent pénibles tant ces dames cherchent à atteindre la perfection au cours de nombreux essais.

Déroulé de l'évent :
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À vous de jouer !

Ce n’est pas ma première saison, mais je ne me suis jamais sentie aussi seule. D’habitude, je pouvais tourner la tête et sentir le regard bienveillant de mon cousin, avec son petit sourire au coin. Mais aujourd’hui, je ne le regarde pas, toujours emprise de colère et de rancœur et surtout de tristesse. L’avantage c’est que je suis un peu tranquille. Mère et ma tante s’occupe de Pénélope, arrangeant sa toilette pour sa première entrée dans le beau monde. Cela me met moins de pression sur moi, moins de regard, mais une solitude d’autant plus présente.

Pourtant, même si je sais que les regards ne seront pas sur moi, j’ai fais un effort cette année. Portant une belle robe d’un rose pastel fin et délicat. Mes cheveux son relevé à la perfection, en vrai je n’ai jamais été aussi belle pour cette saison que les autres. Pourtant, je ne me sens ni plus belle, ni plus confiance. Je me dis que dans tous les cas, je vais provoquer l’indifférence et m’effacer dans un coin par la suite. Sauf que cette fois, mon cousin ne sera pas là pour me divertir en me prêtant son bras et en chuchotant sur les mères cherchant le meilleur prétendant pour leurs filles.

Je veux rentrer chez moi, mais au fond de moi, j’aimerais briller un peu. Juste une fois. Mais je ne me l’avoue pas et garde cette pensée loin. Les portes s’ouvrent et c’est à mon tour de faire mon entrée, mon nom est prononcé pour la troisième fois. Je m’avance doucement, d’un pas gracieux. Je m’imagine dans le jardin du domaine, jouant du violon pour moi seule. Je me sens calme et sereine. Je m’incline devant la reine, lui fais un baise main avant de rejoindre les autres, attendant la sentence de la saison.

Toute la matinée la maisonnée de la Stanley House à Mayfair avait été en totale effervescence. Bien déterminé à rester hors de portée de tout ce chaos, Peter Smith-Stanley décida de rester en retrait, bien retranché derrière son bureau. On l'avertirait en temps voulu qu'il faudrait sortir de son antre pour accompagner sa sœur à l'occasion de son entrée dans le monde. Dire que toute cette folie était en réalité de son fait le faisait pâlir. En même temps, après tout ce qu'il s'était passé, il était nécessaire presque vital même, que le blason de leur famille soir redoré et pour cela quoi de mieux que d'obtenir un mariage des plus avantageux à sa jeune sœur ? L'information lui avait peut-être était soufflée par sa grand-mère la duchesse d'Argyll, cela ne voulait pas pour autant dire qu'il s'agissait là d'une mauvaise idée, bien au contraire.

*****

Être bien reposée pour avoir un teint frais et lumineux. Cela aurait été plus facile si le stress ne m'avait pas gagné depuis la veille. On m'avait préparée toute ma vie à cela mais est-on réellement prêt à vivre une telle chose ? Se trouver sous le regard de l'ensemble des personnes importantes de la société et de ses souverains également, savoir que cet instant et lui seul pratiquement décidera de la suite de votre existence avait de quoi en effrayer plus d'un. Je supportais donc avec calme les remontrances de Gladys et Charlotte sur mes cernes alors que les deux femmes de chambre de la maison prenaient soin de moi.
Pour l'occasion ma mère avait décidé qu'il ne serait pas de trop que Charlotte apporte quelques secours à ma femme de chambre, d'autant plus que celle-ci était bien plus douée pour la coiffure et la mise en beauté alors que Gladys excellait dans les tenues. Elles se complétaient parfaitement et c'était tout là le but à atteindre : la perfection.

Il fallut passer des heures entre le bain parfumé à la rose et à la lavande, l'habillage qui avait demandé un temps considérable. La coiffure à réaliser debout afin de ne pas faire de pli à ma robe. Tout ceci avait pris un temps considérable. Sans compter les dernières retouches et changements de dernière minute opérés par la Comtesse afin que tout soit à mon seul avantage. Il avait fallut changer de parure, revoir la coiffure, tout.

Après une matinée de labeur, j'étais fin prête. J'avais pu prendre un solide petit déjeuner de sorte que je n'avais heureusement pas eu fin avant qu'il ne fut temps de partir. Mon frère sorti alors de sa grotte qu'était son bureau et approuva le travail réalisé sur ma personne avant de me donner le bras et suivi de notre mère, nous entrèrent dans la voiture qui allait nous amener au palais royal. Là des domestiques du palais nous ouvrirent et je pus découvrir le palais dans toute sa magnificence.

Dire qu'il y avait foule était un euphémisme et nous mîmes quelques temps à arriver dans le corridor qui allait nous séparer de mon frère. À la mine que faisait ce dernier, il semblait aussi stressé que moi. Je l'aurais presque pris en pitié lorsqu'il me dit "Aller, à tout à l'heure. Bonne chance !" d'un air contrit de celui qui aurait aimé disparaître pour ne pas avoir à assister à la suite. Il prit place avec le reste des spectateurs, salua quelques nobles gens de sa connaissance et discuta avec certains amis retrouvés en attendant que la cérémonie ne commence. Moi et ma mère furent conduites dans une salon richement décoré où mères et filles principalement attendaient.

Il était d'usage que pour faire son entrée dans le monde la jeune débutante soit parrainée par une noble dame. Très souvent c'était la mère mais pour d'autres femmes moins chanceuses, il s'agissait d'une tante, d'une cousine ou d'une sœur déjà mariée. Il était heureux que ma mère soit de nouveau entrée dans les bonnes grâces de la société et reparaître à la cour. Me trouver une marraine n'avait pas été trop difficile mais ma mère avait insisté pour associer son parrainage à celui, plus prestigieux, de ma grand-mère, ce que je ne pouvais lui refuser. Il était normal qu'elle en fasse la demande car il était naturel pour une dame de la cour de parrainer son enfant. C'est ainsi que nous retrouvèrent dans le salon ma grand-mère qui attendait impatiemment notre arrivée.

Je vis dans ses yeux et dans son sourire toute l'émotion de me voir faire mes débuts. C'était un moment qu'elle attendait grandement, comme une sorte de revanche sur le passé et sur le gâchis monumental qu'avait été le mariage de sa fille (même si elle ne l'avouerait jamais publiquement et encore moins en la présence de la comtesse). Elle vint à moi, les mains tendues pour prendre dans les siennes mes mains frêles et tremblantes et frôler ma joue de la sienne. Elle eut des paroles réconfortantes qui m'aidèrent à garder mes esprits et à ne pas céder à un stress panique. Je sentis aussi ma mère se détendre un peu. La présence de ma grand-mère avait toujours été très apaisante dans les moments de nécessité.

Il faut dire que les années ne nous avaient pas épargnés. Séparée de ma mère à mon plus jeune âge à cause d'un scandale d'adultère dont elle était accusée et pour lequel mon père le Comte de Derby avait refusé de divorcer, j'avais été privée d'amour maternel. Finalement ma grand-mère obtient que j'aille vivre sous sa tutelle et s'est occupée de mon éducation dans le domaine de son époux le duc d'Argyll et de leur famille. J'avais noué de très bonnes relations avec mes demi-frères et soeurs. Ainsi j'avais pu bénéficier d'une vie fort agréable et de tous les avantages qu'une bonne éducation offrait. Toutefois lorsque mon père décéda il y a 5 ans, s'il était moqué pour sa liaison avec Claire Farren une actrice, le scandale le frappa totalement lorsqu'il fut découvert qu'il avait tout mis en oeuvre pour empoisonner ma mère afin de pouvoir épouser sa maîtresse et lui offrir son domaine de Chatsworth qu'il venait d'acquérir et de rénover à grands frais. Finalement c'est notre famille qui a pris possession des lieux, le scandale a été tel que les méfaits passés de ma mère avaient été pardonnés et oubliés. Toutefois, il nous fallait faire oublier ces épisodes désastreux et j'avais bien conscience que cet oubli dépendait de moi et de la saison que j'allais faire.

Revenue dans nos vies, ma mère fut très attachée à reprendre la place qui lui était due dans nos vies et à prendre soin de nous comme le ferait une mère en pareil moment. C'est pourquoi elle a insisté pour me parrainer avec ma grand-mère et s'est depuis attachée à être à mes petits soins, usant de toutes les astuces qui avaient été utilisés pour elle-même par sa mère lorsqu'elle avait fait ses débuts forts réussis. Il faut dire que ma grand-mère s'était fait une sacrée renommée. Elle était considérée de son temps comme la plus belle femme d'Angleterre et a même reçu de sa Majesté un titre pour elle seul tant il l'admirait. Acceptée dans les sphères les plus hautes de la société elle a même servi notre Reine en tant que dame de chambre et faisait donc partie de ses amis les plus intimes. Si depuis ma grand-mère avait convolé de nouveau en devenant ainsi la duchesse d'Argyll, on n'oubliait pas combien elle avait fait fort impression dans les plus hautes sphères de la société. Je ne doutais pas que mon entrée dans le monde serait attendue tant d'amis que d'ennemis de ma famille qui s'étaient réjouis de notre infortune.

Chaque jeune femme était appelée à se présenter l'une après l'autre devant des portes battantes qui s'ouvraient à l'appel de leur nom et de celui de leur marraine. Bientôt on nous fit signe de nous avancer et alors que les portes se refermaient derrière la précédente débutante, on nous invita à prendre place derrière les portes pour être prêtes lorsque nous tour viendrait. J'échangeais un regard plein de nervosité à mes deux marraines avant de prendre place devant elle. Ma grand-mère alors me murmura : "souviens-toi que quoi qu'il arrive, nous sommes avec toi ma chérie." Après quelques instants seulement, le crieur m'annonça : "Lady Jane Smith-Stanley, soeur du comte de Derby, parrainée par la Comtesse de Derby et la Duchesse d'Argyll, baronnette Hamilton d'Hameldon !"

Un brouahah se fit légèrement entendre alors que les domestiques ouvrirent les portes sur moi, me révélant ainsi aux yeux de tous. Je tâchais de me répéter à l'esprit de garder la tête haute, le dos droit et de ne regarder que devant moi. Les derniers mots de ma grand-mère m'avaient donné la force d'affronter ce moment. Il était vrai que quoi qu'il arrive j'avais une famille qui prendrait soin de moi à chaque instant. À l'invitation discrète du crieur, je m'avançais d'un pas décidé aux pieds du piédestal sur lequel se trouvait la Reine Charlotte, accompagnée du prince Régent et de son épouse. Ma mère et ma grand-mère me suivaient. Je voyais sans voir les regards m'étudier à mon passage, les commentaires d'approbation ou non qui se murmuraient aux oreilles, mes souverains qui m'étudiaient avec attention. Arrivée devant eux, je fis une profonde et respectueuse révérence, attendant agenouillée la sentence de sa Majesté la Reine.

Le jour tant redouté était arrivé. On était le premier jour de novembre. Aujourd'hui, elle s'était présentée devant la reine. Tamesine-Rose n'était à Londres que depuis peu, quelques semaines tout au plus. Elle n'avait pas eu le temps de s'y habituer, malgré les nombreux allers-retours chez le couturier et chez des amis proches de Lady Cavendish. Activités auxquelles elle n'avait toujours pas pris goût, et elle se demandait sincèrement si elle y trouverait un jour un quelconque intérêt. Malgré son arrivée récente, elle était préparée à ce jour sans relâche, et avait saisi l'importance du moment. Elle n'aurait qu'une chance.

Malgré l'impatience et le fourmillement de sa tante, les heures ne passaient pas. Cette journée semblait sans fin. Tamesine-Rose s'était laissée maquiller, coiffer et habiller sans broncher. Peut-être la première chronique de Lady Whistledown lui avait permis de s'occuper un peu. Elle l'avait lue et relue, elle en avait analysé chaque mot sans pour autant considérer l'importance de ce petit bout de papier. Elle espérait simplement que son nom n'y figure jamais.


Quand il fut temps de partir, elle ne rechigna pas. Quel choix avait-elle après tout ? Elle serait une honte pour ses parents si elle ne réussissait pas. Et pour une femme, la réussite passait par un bon mariage. Elle eût d'ailleurs, assise dans la voiture qui la conduisait, accompagnée de sa tante, vers le palais royal, une pensée pour ses parents. Malgré le ressentiment qu'elle avait pour eux, elle aurait aimé avoir leur présence familière à ses côtés en ce jour si particulier. Elle soupira au moment où l'habitacle s'arrêta. 

Sa tante, qui était en réalité la tante de sa mère, était une femme dont on n'aurait pas su donner un autre âge que "vieille", était connue et respectée dans tout Londres. Elle était après tout la veuve d'un duc dont on avait plus ou moins oublié qu'il avait un jour existé tant elle avait pris à cœur de réussir sa vie juste avec son nom. Elle était, il semblait, depuis la mort de son époux, vieille et aigrie, mais respectable. Avoir sous son aile une jeune femme à préparer pour la saison et à présenter à la Reine semblait pourtant lui avoir redonné une énergie nouvelle. Elle avait déjà parrainé un grand nombre de jeunes débutantes, dont la mère de Tamesine-Rose. La vieille duchesse espérait pourtant toujours présenter le joyau. 

Elle trottinait quelques pas devant Tamesine-Rose, qui parcourait les derniers mètres avant sa présentation avec beaucoup moins d'enthousiasme. 

L'entrée de la fille du comte de Darnley dans le petit salon où les jeunes filles attendaient leur tour lui fut plutôt désagréable. Elle n'était connue de presque personne ici. Ainsi on la dévisagea, et on émit à voix basse des suppositions sur son nom. Qui Lady Cavendish parrainait-elle cette année ?

Elle se plaça dans un coin, mal à l'aise, avec l'espoir de pouvoir disparaître à travers le mur. Lady Cavendish salua quelques personnes d'un hochement de tête, d'un sourire ou d'un mot amical.

Malgré qu'on soit en novembre, Tamesine-Rose étouffait dans cette petite pièce surpeuplée, dans cette robe bien trop lourde et imposante, dans ce rôle qu'on la forçait à jouer. Ses doigts jouaient avec ses gants, dans une agitation anxieuse. Au final, elle devait ressembler à toutes ces jeunes filles qui cachaient mal leur impatience de vivre ce moment qu'elles attendaient tant. Tamesine-Rose, elle, le redoutait. 

Elle vit défiler et partir devant elle d'autres jeunes filles fébriles suivies par leurs parents au sourire fier. L'attente lui sembla interminable. Une partie d'elle souhaitait qu'elle dure une éternité, une autre se disait qu'il fallait en finir.

À chaque nouvel appel, elle sursautait, sortie de ses pensées par la voix puissante et claire. Pourtant, quand ce fut son nom qui fut annoncé, elle ne broncha pas. Lady Cavendish dut lui mettre une tape discrète sur le bras pour la faire revenir à elle, et mille pensées l'assaillirent. Était-elle réellement prête ? Et si elle se ridiculisait devant tout Londres ? Et si... Elle passa la porte. Une foule la regardait, mais elle gardait le regard délibérément fixe sur la reine. Si sa respiration était rapide, son cœur battait la chamade encore plus vite. Elle le sentait rebondir dans sa cage thoracique. Elle eut un mouvement d'hésitation. Elle pouvait toujours se retourner et courir, courir sans plus jamais s'arrêter. Peut-être pourrait-elle même courir jusqu'à chez elle, dans le Nord du Royaume.

La pensée la fit esquisser un sourire, et elle entama sa marche jusqu'à la reine, se concentrant sur chacun de ses pas. La moindre erreur dans sa démarche ou sa posture lui seraient reprochés pendant des années, toute sa vie peut-être. Le tissu de sa robe lui paraissait plus lourd à chaque pas, comme s'il avait voulu la faire tomber. Elle avait l'impression que sa coiffe allait glisser de sa tête à chaque mouvement, bien qu'elle soit solidement fixée, elle le savait.

Arrivée devant la reine, son souffle se coupa. Tamesine-Rose s'inclina, et baisa la main de la Reine. C'était fait.

Courte et longue à la fois, la cérémonie touchait ainsi à sa fin. Que de belles perspectives s'offraient à la saison cette année ! Avec notamment deux belles pousses qu'il faudrait savoir départager. Là était toute la tâche de sa Majesté la reine Charlotte : savoir déceler en chacune le potentiel et l'attrait du futur diamant de la saison et quel diamant !

Dans l'immédiat en tout cas, toutes les jeunes filles en âge de faire leurs débuts lui avaient été ainsi présentées. Lasse et ennuyée, la reine se leva finalement et suivie de son fils et de sa belle-fille, elle prit congés de l'assemblée.

Un repos bien mérité les attendait avant de faire une autre apparition mais cette fois à l'occasion du bal des débutantes qui scellait le premier évènement de la saison. Comme tout ce qu'organisait la famille royale, il promettait d'être purement somptueux ! En attendant que les portes s'ouvrent, des rafraîchissements sont offerts à l'assemblée qui pépiait d'impatience à l'idée de poursuivre cet après-midi par une soirée tout aussi prometteuse.

Les demoiselles pouvaient souffler, le pire était derrière elle. Enfin... à ce qu'elles pensent mais en réalité la course aux épousailles ne faisait que commencer !

À vos éventails mesdames, nous avons un diamant à trouver et de jeunes gens à conquérir !

Déroulé de l'évent :
Ainsi nous clôturons se premier évent de notre toute première saison !
Néanmoins, comme indiqué, ce dernier trouve sa suite logique avec le fameux bal des débutantes que vous trouverez ICI.
Pour les débutantes qui nous rejoignent. Vous avez désormais le choix de l'impression que vous avez faite à sa Majesté, qu'elle soit bonne ou mauvaise. Toutefois il ne vous sera pas possible de concourir pour être le diamant avant la prochaine saison.

Bon jeu à tous.