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- 06/12/2022
feat Joseph QuinnErnest W. Lothian
♕ Âge : 28 ans
♕ Parents : Sir William, Marquis de Lothian, et Lady Sibyl, fille du Comte de Lonsdale
♕ Lieu de naissance : Château de Ferniehirst, Ecosse
♕ État civil : Célibataire
♕ Titre / Métier : Marquis de Lothian
♕ Parents : Sir William, Marquis de Lothian, et Lady Sibyl, fille du Comte de Lonsdale
♕ Lieu de naissance : Château de Ferniehirst, Ecosse
♕ État civil : Célibataire
♕ Titre / Métier : Marquis de Lothian
♔ Classe sociale : Noble
♔ Résidence à Londres : Quartier Saint-James
♔ Résidence à la campagne : Château de Ferniehirst, Ecosse
♔ Richesse : Aisé
♔ Résidence à Londres : Quartier Saint-James
♔ Résidence à la campagne : Château de Ferniehirst, Ecosse
♔ Richesse : Aisé
Qui suis-je derrière mon écran ?
Prénom ou pseudo : Hallows
Âge : 29 ans (bientôt la trentaine
)Rythme de RP : Une à deux fois par semaine je pense.
Comment avez-vous découvert le forum ? Un peu par hasard, sur un site de recensement des forum
Acceptez-vous le règlement du forum ? Oui
son histoire en quelques points :
Décrivez ici votre personnage. Nous voulons tout savoir : son histoire, son caractère, les traits de particularité dont il ou elle dispose. Par ailleurs, n'hésitez pas à enrichir votre texte de quelques anecdotes sur votre personnages que ce soit dans sa vie d'enfance ou dans l'âge adulte. Quels sont ses rêves, ses projets, ses buts. Quels sont aussi ses échecs, ses défauts, ses failles.
« C’est un garçon ! »
Un soupir de soulagement échappa à Sir William, Marquis de Lothian. Sa descendance était assurée, il avait un fils, un héritier ! Il en ferait le plus accompli des jeunes hommes, il ira dans les meilleures écoles du pays et il éblouira la société de ses talents.
La sage-femme lui tendit le nouveau-né, emmailloté dans un linge propre. Il le prit délicatement contre lui, le berçant doucement, fasciné par les bâillements de son fils, qui semblait s’endormir.
« Je vous présente Ernest, le futur Marquis de Lothian. »
***
Le jeune garçon s’appliquait à tracer ses lettres, sous la guidance de son tuteur. Des tâches d’encre ornaient ses doigts et son visage. Il repoussait les mèches de cheveux qui tombaient devant ses yeux, pendant qu’il se penchait consciencieusement sur son cahier. Son père attendait beaucoup de lui, il ne pouvait pas le décevoir. Phillip, son tuteur, lui disait qu’il progressait bien mais il savait que son père était mécontent.
Concentré comme il l’était, il n’entendit pas son père rentrer dans la pièce. Il ne vit pas non plus venir la gifle qui le jeta au sol.
« Qu’est-ce que c’est que cette apparence ?! Débraillé comme un chiffonnier ! Vous êtes le futur Marquis de Lothian, vous devez être présentable en toute circonstance ! »
Ernest essaya au maximum de ne pas pleurer, de subir les reproches avec dignité, mais du haut de ses 7 ans, il n’arriva pas à garder son calme et des larmes coulèrent le long de ses joues. Cela ne fit qu’enrager encore plus son père.
« Je ne vous élève pas pour être une mauviette débile et faible » hurla-t-il, en lui assénant un autre coup.
C’était comme ça tous les jours. Rien de ce qu’il faisait était à la hauteur des espérances de son père. Sa mère essayait tant bien que mal de calmer son mari, mais rien n’y faisait. Il avait un idéal, et son fils ne s’y conformait pas. Peu importe ce que ses professeurs particuliers disaient, ce n’était jamais assez.
Ernest se jura qu’un jour, son père serait fier de lui. Il essuya rageusement ses larmes et reprit ses exercices.
***
« Allez Ernest, dépêche-toi ! »
Ses cousins le devançaient de quelques mètres, filant à toute allure dans la forêt, les chiens de chasse à leurs sabots. Ernest serra les dents et cravacha sa monture pour prendre de la vitesse. Il savait que son père lui ferait de nouveaux reproches sur sa manière de monter. Peu importe que ses cousins étaient plus vieux et plus expérimentés, il fallait qu’il soit meilleur malgré tout.
Les aboiements des chiens se firent de plus en plus pressants, ils avaient sûrement senti le gibier à proximité. Il resserra sa prise sur les rennes : il devait abattre la bête, il ne pouvait pas se laisser battre. Il s’aplatit contre la crinière de son cheval et suivit la procession.
Un tronc d’arbre barrait sa route. Les autres avaient sauté par-dessus l’obstacle sans le moindre souci. Il se prépara au saut. Mais son cheval eut peur à la dernière minute.
Il tomba de la selle, se cognant la tête contre le tronc de l’obstacle.
Il se souviendrait toujours de la correction qu’il reçut par la suite. Les cicatrices décoreraient son dos à vie.
***
Il sortit d’Oxford avec les honneurs, mais évidemment, ce n’était pas suffisant pour son père. Ernest était à présent un beau jeune homme, qui faisait tourner les têtes. Mais son père lui avait intimé de n’épouser qu’une jeune fille de rang supérieur au sien : il devait avancer dans la société, et quoi de mieux que le mariage pour obtenir un titre plus prestigieux que le sien ?
C’était loin d’être la priorité d’Ernest. Mais pour le moment, il était plus simple de suivre les lubies de son géniteur. Ce dernier avait certes arrêté de lever la main sur lui, mais les reproches et les critiques n’avaient pas cessés. Par conséquent, il s’était emmuré derrière une carapace, ne laissant personne entrer dans ses défenses, à l’exception de sa mère, seule personne à avoir tenté de le défendre.
Mais en faisant cela, il s’était isolé. Oh, certes, il restait toujours courtois avec ses camarades, mais il n’avait pas d’ami proche, pas de personne à qui se confier, personne en qui il avait confiance. Mais il préférait ça à risquer de souffrir de nouveau. Tous ces gens insouciants, aimés malgré leurs défauts et leur bêtise… Oui, Ernest était jaloux.
***
« Toutes mes condoléances, Sir Ernest. »
Il réprima le juron qui faillit lui échapper. Tous ces gens qui venaient lui présenter leurs plates condoléances, sans en penser un traitre mot. Oh, comme il avait envie de tous les envoyer paître. Cela faisait des semaines que tout le monde lui répétait ces mots en boucle.
« Votre père était un homme honorable, avec des convictions fortes. »
Personne n’était triste de la mort du feu Marquis de Lothian. C’était un homme misérable et froid, un homme cruel, il ne méritait pas tant d’égard. Qu’ils aillent tous au diable.
« Votre mère était la personne la plus douce que je connaissais. »
Ils ne savaient rien de sa véritable nature, de toutes ses qualités, des coups qu’elle avait pu prendre pour essayer de protéger son fils. Ils n’avaient connaissance de son amour pour lui. Sa mort était injuste, elle lui arrachait le cœur, elle aurait dû pouvoir vivre plus longtemps. Hélas, sa constitution fragile la fit succomber au même mal que son père. Une infection des poumons, avaient dit les médecins. Les saignées et les cataplasmes n’eurent aucun effet et ils succombèrent l’un après l’autre, à quelques jours d’intervalle.
« Au moins ils sont partis ensemble. »
En quoi cela devait-il le consoler ?
« Vous êtes le Marquis de Lothian maintenant, Monsieur, il faut que vous vous occupiez du domaine. »
On ne lui laissait même pas le temps de faire son seuil que déjà, les responsabilités s’accumulaient. Les prochains mois s’annonçaient compliqués.
***
La gestion du domaine de Lothian l’isola encore plus. Mais il commençait à vieillir et les saisons allaient et venaient. Peut-être était-il enfin tems pour lui de se rendre à Londres ? Que ce soient pour les affaires ou pour… autre chose.
Dernière édition par Ernest W. Lothian le Mer 7 Déc - 15:45, édité 1 fois
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Ernest !
