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- 05/12/2022
Charles Perceval Warwick
feat Robert Pattinson♕ Âge : 26 ans
♔ Parents : Leon V. Warwick, Comte du château des Warwick, premier et unique fils de la même famille . Mabella Warwick née Antoinette, septième fille du Comte Eugene et de la Comtesse Odette
♕ Lieu de naissance : Château des Hydres. Paris, France
♔ État civil : Célibataire . incompétent à rester correct avec les dames
♕ Titre / Métier : Vicomte . ancien soldat dans les troupes du Roi, aujourd'hui orfèvre, parfois chasseur
♔ Classe sociale : Noblesse d'épée de la part de Mabella . Noblesse
♕ Résidence à Londres : Quartier ST James's . Grande bâtisse saupoudrée de souvenirs
♔ Résidence à la campagne : Pays de Galles . à Cardiff, là où les embruns font frémir l'épiderme
♕ Richesse :Du côté des Warwick pour le travail de l'orfèvrerie au service de la royauté . Du côté des Antoinette pour la noblesse d'épée et les fortunes acquises depuis quelques centenaires
♔ Parents : Leon V. Warwick, Comte du château des Warwick, premier et unique fils de la même famille . Mabella Warwick née Antoinette, septième fille du Comte Eugene et de la Comtesse Odette
♕ Lieu de naissance : Château des Hydres. Paris, France
♔ État civil : Célibataire . incompétent à rester correct avec les dames
♕ Titre / Métier : Vicomte . ancien soldat dans les troupes du Roi, aujourd'hui orfèvre, parfois chasseur
♔ Classe sociale : Noblesse d'épée de la part de Mabella . Noblesse
♕ Résidence à Londres : Quartier ST James's . Grande bâtisse saupoudrée de souvenirs
♔ Résidence à la campagne : Pays de Galles . à Cardiff, là où les embruns font frémir l'épiderme
♕ Richesse :Du côté des Warwick pour le travail de l'orfèvrerie au service de la royauté . Du côté des Antoinette pour la noblesse d'épée et les fortunes acquises depuis quelques centenaires
Qui suis-je derrière mon écran ?
♕ Prénom ou pseudo : Timothée ça suffit
♔ Âge : Vers la trentaine mais quand même bien plus proche des vingt
♕ Rythme de RP : Je peux pas vraiment dire pour être honnête lol ça dépend ! J'essaie au minimum deux réponses dans la semaine si ça va.
♔ Comment avez-vous découvert le forum ? Random sur les topsites et depuis le temps que je rêvais d'un forum Bridgerton
♕ Acceptez-vous le règlement du forum ? I guess oui...
son histoire en quelques points :
Charles est loin des garçons polis et parfaitement rangés. Il a le sourire fripon et les mains baladeuses, l'éducation pourtant parfaite qu'il délaisse lorsque les yeux s'évadent des filles qu'il enserre lors des bals, des souffles rauques qu'il laisse mourir au creux du cou.
La voix toujours maitrisée et les révérences excellent parfaitement lorsque les prétendants se glissent à la porte, même si Clarisse est un peu trop vieille maintenant, sa beauté et sa grâce les feront tous tomber, il est certain.
Taciturne et volubile, Charles se plaît à déblatérer sans arrêt et parfois, lorsque l'énergie s'use trop rapidement des évènements pédants, il s'exile sous la lueur des étoiles dans les jardins, la solitude parfois nécessaire pour calmer la rage qui bouillonne amèrement dans le ventre.
Minauder est sa vocation favorite, quoiqu'il aime parler de son habilité indéfectible qui lui permet de réaliser des bijoux plus beaux encore que ceux de ses prédécesseurs. Vantard sans jamais être méprisant, Charles se plaît à arborer les sourires taquins et les boutades jamais prétentieuses.
Aimable et désireux de toujours bien faire, a pourtant la fâcheuse tendance de s'écraser dans ses travers de colère et d'une fausse rédemption qu'il se persuade de devoir faire.
FACTS . Charles est ambidextre, mais se débrouille mieux de la main gauche . Il a des lettres de ses concubines, cachées sous son bureau avec le reste de ses songes d'enfant . Le scandale ne l'a jamais effrayé, sa famille si, alors il se tient . Le français est son second langage et parfois, pour jurer, il le fait dans cette langue . Il n'a jamais été friand des animaux de compagnie, tolère Edward, le cocker de Clarisse . Il a toujours eu plus d'affinité avec ses petites sœurs que les grandes, notamment Helen . Les fleurs de lys toujours déposés sur sa tombe dans le jardin familial viennent de lui . Charles n'a toujours pas fait son deuil malgré les années, que ce soit d'Helen ou de Mabella . Il porte son collier en bracelet comme héritage qu'il garde précieusement caché sous son gant droit . Gamin, il adorait parcourir les rues boueuses de Londres, lire les journaux sans se faire reconnaître, chaperon sur la tête avec Helen sans que personne ne s'en aperçoive . La noblesse d'épée du côté de sa mère lui fait toujours gonfler le torse, titre parfaitement mérité de combattants . Légèrement apathique quand il est exténué . Il s'occupe des problèmes de la famille plutôt que Leon, toujours enfermé dans son atelier, il ne le voit que rarement à présent.
acte 1
Les années à essayer et à échouer, il y a eu pourtant, pendant l'été 85, dans le château des Hydres de la famille Antoinette, des cris et des œillades joyeuses, celle d'un fils né, descendance enfin arrivée, entre les bras plus costauds de l'aînée, Adélaïde. Les plus jeunes savourent l'instant dont Mabella parlait tant, celui d'un jour pouvoir finalement léguer le bijou de son père à un fils, qu'ensembles, les bijoux réunies forment la plus jolie des parures.
La mère au repos, les festivités se sont pourtant enchainées dans les salles du rez-de-chaussée, les filles joyeuses d'enfin avoir un petit frère qu'elles pourront pouponner comme les jolies poupées sur les parures satinées des lits bien entretenus.
Daphne est peut-être la plus joyeuse des six ainées, elle chante les louanges à Leon, dans un français catapulté entre les mots anglais bien ancrés dans le crâne.
Victoire est un peu moins enjouée que le reste des Warwick, elle a l'œil acéré sur les mouvements abrasifs que Charles fait, les lippes retroussées dans une grimace désireuse de, peut-être, n'avoir jamais eu la présence d'un autre enfant dans la fratrie déjà grande. Elle qui n'a jamais vraiment apprécié les nourrices et les domestiques, le parfum trop âcre, loin des effluves florales qui s'échappent de la chair à nue de la gorge de maman.
Clarisse, Helen et Liz' sont elles, tout comme Daphne bien heureuses de pouvoir ouvrir les ombrelles par dessus la tête, murmurer aux oreilles des cousins et des cousines qu'elles ne sont plus que des filles, que la plus petite n'est plus la plus petite, qu'elle est aussi grande que les autres maintenant.
acte 2
Les rêves sont vastes, chez les Warwick. Il y a ceux d'être écrivaine, cantatrice, peintre et même peut-être un jour reine. On laisse les vœux se gangréner sans vraiment s'y attarder, parce qu'il n'y en a pas vraiment qui se réaliseront, pas publiquement, pas alors que le monde n'aime guère les femmes émancipées.
Charles lui aussi, grandit des rêves plein le crâne, jusqu'au bout des doigts ça suit les mouvements mécaniques de maman qui enroule autour de la gorge bombée le collier d'argent, la broche sur le décolleté de la robe et défroisse les pans soyeux et délicats.
Il a aujourd'hui neuf ans, Charles ou Perceval, maman et Elizabeth préfèrent l'appeler ainsi, tandis que pour les autres il n'y a que Charles entre les lèvres.
Les valeurs inculquées sont les mêmes que pour les plus vieilles. La littérature et la géographie, les sciences ainsi que la bienséance à laquelle il faut se plier parfaitement pour, un jour espérer, atterrir entre les grâces prestigieuses de la Reine Charlotte.
Adélaïde n'est déjà plus à la maison depuis deux ans maintenant. Elle s'est mariée à 19 ans au comte Smith. Un mariage d'amour comme Daphne lui a murmuré lors du repas avec la famille. Alors pour Charles aussi, ce sera quelque chose comme ça, un mariage où les émois ne sont pas chagrinants ni moroses.
Victoire aussi, s'émancipe très vite, lors d'un voyage pour voir les grands-parents en France, à Paris. Le vicomte Augustin s'entiche de la belle et personne ne s'y oppose, Leon est heureux, il sait que Mabella au château n'en sera que plus encline à festoyer et à envoyer des lettres à sa fille.
Elizabeth, âgée de 16 ans est la plus jeune à voir son destin lié à un jeune Duc du même âge, monseigneur Belmont, dont les parents décédés le force à se marier et à prendre part aux conflits qui habitent ses terres.
La jeunesse de Charles oscille entre les jeux farouches de ses sœurs, les robes contre le poitrail sans rondeurs et le visage peint du rouge écarlate qu'on applique soigneusement sur les lèvres. Maman n'a jamais vraiment su, trop fatiguée par les naissances, trop atterrée par l'usure du temps. Et papa non plus, le nez dans l'argenterie, celle qui brille autour des tables, il a parfois un peu de temps pour embrasser le front des filles et la joue de Charles, mais le plus gros de son temps le voilà à descendre dans l'atelier de l'autre côté de la cours, avec les personnes qu'il emploie à travailler l'argent et le fer, comme une seconde nature.
Ça n'a jamais vraiment fait vibrer Charles. Lui, ça a été longtemps les aventures à l'autre bout du monde, les découvertes à travers les récits des copines de maman qui viennent boire le thé, raconter les voyages que font les maris.
Alors un jour, il a juré sur le papier à lettre dissimulé sous le bureau en chêne, qu'à son tour, il ferait des milliers de découvertes, plus imposantes encore que l'astre lunaire qui s'affiche fièrement le soir, lorsque l'astre solaire s'éteint doucement et sans bruit.
acte 3
Les filles grandissent, Charles aussi et on ne voit plus aussi souvent les grandes sœurs qu'on le voudrait. Mabella ne va pas mieux, elle ne veut ni des médecins ni de sa famille à son chevet, elle n'autorise qu'Helen et Charles à s'asseoir sur le rebord du lit défait, à narrer les journées entêtantes dans les jardins ou avec les cousins, des filles proposées pour les alliances pour Charles, mais il n'en démord pas. Il veut quelqu'un qui fasse battre son cœur plus vite encore que lors des courses à cheval pendant les chasses festives.
Il n'a plus neuf ans mais seize ans, Daphne a quitté elle aussi le cocon familiale pour épouser le voisin, le baron Holmes. Pourtant il y a la maladie qui frappe soudainement Helen, la fièvre ronge la chair déjà vermeille, fait perler les gouttes de sueur sur le coin des tempes jusque le long de l'échine. Leon s'insurge, il s'agit probablement d'une sortie à l'improviste de Charles et d'elle pour découvrir les bas fonds des villes plus basses.
Mabella accepte de prendre la plus jeune dans sa chambre, fille chérie du haut de ses vingt ans, pas encore mariée, mais ce n'est pas si grave. Il lui faut du repos. Plus de repos et plus d'embrassades de maman sur les joues puis le front.
Charles pendant ce temps est réquisitionner pour rejoindre les rangs de l'armée. Gamin enjouée quoique taciturne, trop bavard, s'éprend facilement des regards taquins, voilà qu'il découvre la dureté de la vie, des fusils trop lourds sur les bras et des coups éhontés dans l'estomac et derrière le crâne.
acte 4
Il rentre après quatre ans à servir. Helen s'est éteinte comme les étoiles durant une nuit, une lettre de papa dans la tente et les paupières serrées des larmes qu'il faut garder pour faire macérer la colère et la rage.
Maman ne va pas mieux, la dépression cogne plus fort encore, on ne met pas les doigts dessus, Clarisse ne s'est toujours pas mariée non plus, Leon se tue au travail.
Il n'y a plus autant d'amour qu'au départ, ce sont des bonjours frivoles et des œillades peinés qu'on se jette au coin des portes. Elizabeth a pourtant essayé de revenir à la maison, mais maman n'en veut pas.
Charles se retrouve expulsé des rangs, sa combativité et le passé noble de la famille Antoinette ne suffisent pas à le garder. Un poignard sous la clavicule endommage les tendons, heurtent et réduisent à néant la possibilité d'un jour reprendre les sentiers belliqueux parentaux.
Mabella est heureuse de retrouver Charles, Clarisse n'arrive pas à s'éprendre, ça chagrine le frère qui pourtant, garde les sermons pour lui.
Le repos est obligatoire, alors il vaque entre les châteaux pour retrouver les cousins et les amis, s'entiche des jolies filles qu'on préserve pour les mariages somptueux et les unions sans failles. Comme un secret qu'il garde, Charles embrasse et écrase les cœurs.
Maman décède, amaigrie et délaissée par Leon, il n'y avait plus que Charles et Clarisse au chevet, à réciter les journées pompeuses et parfois boueuses, les mêmes comptines apprises grâce aux enfants des plus grandes.
Charles est un peu plus froid, un peu plus en colère contre son père. Plus en colère contre le monde de l'avoir laissé mourir.
Les années passent et il n'a de cesse de promener les doigts étiques entre les mèches ondulées des mariées, arcane qu'il garde seulement pour lui, entre les émois fébriles d'un jour être apte à pardonner son père, tandis qu'à son tour il travaille parfois les bijoux pour le peuple mondain.
Dernière édition par Charles P. Warwick le Sam 10 Déc - 0:37, édité 8 fois
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