On retient de Francis Seymour une silhouette en bonne forme, un bon mètre quatre-vingt-deux, mais pas une masse de muscle pour autant.

Individu en bonne forme appréciant le criquet et la chasse, il est aussi mais surtout un homme d’intérieur, dont les principaux passe-temps sont la poésie et surtout l’art dont il est collectionneur, avec une soif de culture qui le caractérise depuis son plus jeune âge. Il lui arrive de dépenser une fortune pour acquérir un tableau dont il serait tombé amoureux.

Caractérisé par une certaine sophistication, Francis sait reconnaitre et apprécier les choses de qualité. C’est en temps normal un bon vivant, qui croque la vie à pleine dents et s’efforce de voir le verre à moitié plein.

Il est cependant également un grand timide qui apprécie peu d’être le centre d’attention. Il aime la discrétion. Calme et patience font partie de ses plus grandes qualités. Pourtant, sa curiosité et son ambition ont parfois raison de son introversion. Méthodique, méticuleux et travailleur, il ne manque pas de confiance en lui-même. Il peut même parfois émaner de lui une certaine arrogance, généralement à cause de son sens du perfectionnisme et de sa confiance en ses propres connaissances et ses jugements.

+S’amuser

+Les choses raffinées et de qualité

+La musique

+Tout ce qui se lit

+L’art

+L’odeur de la lavande

-Boire et surtout être ivre

-Le désordre

-Avoir tort

-Les carottes

Tout se passa en Octobre. Un soir d’orage dont j’ai oublié la date exacte. L’enfant se présentait par le siège et on ne savait s’il survivrait ou s’il serait la cause de la perte de sa mère. Il fallut beaucoup d’espoir, ou beaucoup de prières, c’est selon le point de vue de celui avec qui on échangea sur le sujet pour sauver les deux en une fois. A moins que ce fut simplement le talent du médecin. Toujours est-il que cela rendit la qualité de fils unique d’autant plus précieuse. Entouré de gouvernantes et de précepteurs, le jeune homme n’avait pas une minute à lui, et bien loin l’idée de le voir grandir comme les autres garçons de son âge à patauger dans les flaques d’eau. Ceci contribua sans doute à faire de lui le rat de bibliothèque qu’il devint. Assoiffé de culture, d’art et de poésie, ces deux passions particulièrement ne le quittèrent pas en prenant de l’âge. Il ne faut pas pour autant croire que le jeune homme qu’il allait devenir n’avait aucune affection pour le plein air. Il apprit à monter et à tirer, et se trouva un certain goût pour la chasse. Sa fidèle compagne en ces jeux se nommait Sora. Un nom qu’un livre d’un auteur Japonais lui avait inspiré et dont le caractère lui rappelait justement le céleste chien d’Orion poursuivant un lièvre dans le ciel. Quoi de plus approprié pour cette petite beagle, chien de chasse depuis des générations, toujours sur ses pas où qu’il aille.  

Ce régime fut suivi jusqu’à ses 15 ans. Age auquel il se considérait déjà comme un homme. Du moins assez pour que ses géniteurs le jugent apte à faire sa sortie en société. Il accompagnait déjà aux diners mondains, et faisait preuve d’un certain esprit lorsqu’il s’agissait de s’entretenir avec les hôtes.

Bénéfiçiant de son statut d’enfant unique, Francis n’avait aucune autre préoccupation quant au devenir de sa fortune et de son héritage.

Ses 17 ans le voient intégrer la prestigieuse université d’Oxford où il passera les 4 prochaines années, alternant ses séjours entre l’Ashmoleon Museum et la bibliothèque Bodléienne.

Bénéficiant de son statut de fils unique, Francis n’avait de quoi se soucier de sa fortune ou de son héritage. A présent correctement éduqué, il devenait ce que l’ont pouvait considérer comme un beau parti.

Le voici donc de retour dans les salons, socialisant et découvrant le tout nouveau British Museum. Peintures, impeccables images et voilà que son esaprit collectionneur commence. Il profitait de sa garçonnière à Mayfair pour parcourir les galeries et y flanquer une bonne partie des 80 000 livres qu’il gagnait par an. Car notre bougre n’était pas né sans sa cuillère d’argent et savait en profiter.

Après quatre années de cette existence, arrivant à un âge bien avancé, le vieux Seymour passa l’arme à gauche. Paisiblement entouré des siens, car il arrive trop souvent que les individus les plus désobligeants achèvent leur séjour terrestre dans des conditions les plus harmonieuses.

Cet évènement cependant fut libérateur pour notre ami Francis. Il hérita officiellement du titre de Troisième Marquis d’Hertford. Ses retours au domaine se faisaient plus rares et son temps passé en la capitale plus fréquent. Mais je vous raconterais ceci dans une autre histoire