- Messages :
- 4
- Date d'inscription :
- 28/08/2023
Ennoia May Montagu
feat Anya Taylor-Joy by Aslaug♕ Âge : Vingt-sept ans, vue par certains comme une vieille fille en devenir.
♔ Parents : Feue George John Montagu, sixième comte de Sandwich, et son épouse Louisa Mary Ann Julia Harriet Lowry-Corry.
♕ Lieu de naissance : Hinchingbrooke House, Huntingdon dans le comté du Huntingdoneshire.
♔ État civil : Célibataire, sa famille lui cherchant un époux depuis déjà trois saisons.
♕ Titre / Métier : Sœur aînée de l'actuel comte de Sandwich et vicomte de Hinchingbrooke.
♔ Classe sociale : Noblesse.
♕ Résidence à Londres : Un hôtel particulier à Mayfair.
♔ Résidence à la campagne : Hinchingbrooke House (Huntingdonshire).
♕ Richesse : Plus qu'aisée, son père ayant été diplomate et amiral de la flotte du roi en plus de ses titres.
♔ Parents : Feue George John Montagu, sixième comte de Sandwich, et son épouse Louisa Mary Ann Julia Harriet Lowry-Corry.
♕ Lieu de naissance : Hinchingbrooke House, Huntingdon dans le comté du Huntingdoneshire.
♔ État civil : Célibataire, sa famille lui cherchant un époux depuis déjà trois saisons.
♕ Titre / Métier : Sœur aînée de l'actuel comte de Sandwich et vicomte de Hinchingbrooke.
♔ Classe sociale : Noblesse.
♕ Résidence à Londres : Un hôtel particulier à Mayfair.
♔ Résidence à la campagne : Hinchingbrooke House (Huntingdonshire).
♕ Richesse : Plus qu'aisée, son père ayant été diplomate et amiral de la flotte du roi en plus de ses titres.
Qui suis-je derrière mon écran ?
♕ Prénom ou pseudo : Fiore.
♔ Âge : Majeur depuis un moment.
♕ Rythme de RP : Régulier, une réponse par semaine, parfois plus. Je préviens si jamais un ralentissement. Je précise que si Ennoia est dans le spectre autistique, je le suis également irl donc pas d'inquiétude sur la justesse de l’interprétation et le respect.
♔ Comment avez-vous découvert le forum ? En recherchant un forum Bridgerton facile d'accès.
♕ Acceptez-vous le règlement du forum ? Bien sûr !
♔ DC : Nope.
Son histoire :
Tw : Troubles du spectre autistique, psychophobie.
Quel est le problème avec Ennoia ?
Personne ne sait trop mettre le doigt sur ce qui dérange.
C'est un joli prénom que vous avez, lui dit-on bien souvent. En grec, Ennoia signifie l'action de penser, la pure logique. Héritière du prénom de l'arrière-petite-fille de Caïn, la première née des Montagu exerce souvent chez autrui une sensation de malaise difficile à définir. Plus âgée de la fratrie, elle est également l'unique femme à encore être sur le marché du mariage si bien que sa famille commence à se désespérer de la voir se trouver un bon parti. C'est pourtant un joli brin de fille en accord avec les standards de beauté de l'époque, soigneuse dans ses tenues et ses coiffures, soucieuse du protocole. On la constate souvent silencieuse, le regard baissé ; elle se refuse en effet à tout contact visuel, même avec les membres de sa famille. Cependant si on s'attarde un instant sur ses iris sombres, on pourra constater qu'une vive lueur les anime : ce n'est pas par soumission que la fille Montagu préfère regarder ailleurs. Ses yeux me manquent aucun détail, déduisent, retiennent. Elle est une formidable observatrice, à défaut d'être une mondaine à la conversation stimulante, et sa mémoire est proprement renversante : la jeune femme a bien souvent surpris ou mis mal à l'aise les gens au détour d'une conversation en leur rappelant des dires ou des faits qu'ils avaient oublié. Le plus petit détail compte pour elle, cependant le plus souvent incapable de voir la grande image. Ses rares amitiés sont intenses - au point que certaines amies se demandèrent si elle n'avait pas des penchants saphiques - et durables, car elle ne revient jamais sur l'affection donnée ni sur ses paroles ; c'est une personne de confiance sur la question de l'amitié, car elle ne supporte pas les chasse-croisés émotionnels ; une fois son amitié donné, elle l'est pour la vie.
Ennoia apparaît comme quelqu'un de froid et replié sur elle-même, souvent qualifiée de machine à raisonner : la jeune femme n'a jamais montré la moindre larme, même pas à ses proches. La lenteur d'esprit chez les autres l'irrite - tout comme le manque de rationalité - quand elle ne lui fait pas perdre son sang-froid. Elle place en effet au-dessus de tout la précision et la concentration de la pensée. Son esprit lucide, froid et équilibré répugne à toute démonstration d'émotion en général et à celle de l'amour en particulier : cette émotion qui fait perdre toute mesure aux gens. Exemple même de la personnalité saturnienne, Ennoia peine à démontrer ses sentiments, ce qui lui pose souvent problèmes dans ses relations interpersonnelles où elle s'agace rapidement de ne savoir communiquer avec les autres. L'émotion qu’elle ressent le plus souvent face à autrui est la frustration : lady Montagu peine à comprendre et se faire comprendre. Tout est chez elle affaire de premier degrés, imperméable aux sous-entendus et plutôt hermétique à l'humour. Il est difficile de savoir quand elle plaisante et est sérieuse tant elle est peu expressive. Mais quand on apprend à la connaitre, on découvre une jeune femme vive d'esprit, avec son sens de la cocasserie très personnel, pince-sans-rire à l'humour un peu abrupt, très premier degré. Quoiqu'elle se défende de rire souvent, Ennoia rit, sourit et plaisante fréquemment. Elle a bien entendu peu d'ami.es, partageant difficilement son quotidien avec ceux qui dépasserait sa façade déplaisante. On l'a dit antipathique ; ce n'est pas tant ça. On la pense hautaine, prétentieuse : la gloriole la laisse indifférente, tout comme l'avis des autres. Beaucoup se demandent si elle est excentrique ou au contraire austère...
Alors, quel est le problème avec Ennoia ?
C'est l'obsession.
Il faut parler du goût de la jeune Montagu pour la solitude et l'ordre ainsi que ses habitudes - des habitudes strictes et très rigoureuses - qui ne sauraient être changées sans quoi la jeune femme ne se retrouve perturbée, voire complètement perdue, son manque de flexibilité s'opposent à son naturel curieux et avide : elle veut savoir comment marchent les choses, comment les gens fonctionnent. Ennoia est une femme d'obsession, de rituels, de routine. Ses passions sont dévorantes, des maîtresses exigeantes qui ne se partagent pas. Son univers intérieur est son refuge, son jardin secret. Son père était à la fois inquiet et impressionné de l'intérêt de sa fille pour l'entomologie. Il chercha à l'éloigner de la discipline lorsqu'elle était petite mais même ses broderies, ses dessins, ses poèmes se dirigeaient vers les insectes et les tentatives du pouvoir familial pour l'en détourner se soldèrent non seulement par des échecs mais également par des crises de nerfs et des périodes de dépression aiguë. Ennoia aimait les insectes, c'était un fait. Mais comme tout ce qui la passionne, elle les aime déraisonnablement. Combien de fois a-t-elle déchiré ses jupons pour suivre la petite infanterie des fourmis ou les danses complexes des abeilles ? Combien de fois s'est t-elle échappé de sa chambre pour gagner les jardins afin de suivre ses idées du moment en ignorant les réprimandes et les avertissements de sa nourrice - qu’elle garda fort tardivement - de sa dame de compagnie et de sa famille ? Lord Montagu, inquiet et ne sachant que faire, fit venir un médecin d'Autriche, qu'on disait expert en humeur. Ce dernier demeurera à ses côtés jusqu'à aujourd'hui ; sa famille refusa en effet d'envoyer leur fille en sanatorium.
Quel est le problème avec Ennoia ?
C'est la tragédie de ne pas comprendre la société, et que celle-ci ne vous comprenne pas en retour.
Les premiers prétendants la trouvèrent jolie, élégante et bien éduquée. Mais il y avait quelque chose : elle était déplaisante, sans concession, avec une conversation erratique et difficile à suivre par instant, inexistante de l'autre. Elle les suivait parce qu'il le fallait, mais méprisait avec évidence les conventions sociales. Sa vie avait toujours été protégée, étouffée par ses parents, poursuivie par son médecin personnel, dévouée à ses études que la société jugeait inconvenantes pour une femme. Elle, elle ne voit pas le mal ; elle ne convient pas aux conventions sociales. Elle n'a sa place nulle part, et ne parvient pas à comprendre les autres. Les insectes apparaissent plus aisé à comprendre que les humains, pour Ennoia. Quand son père décéda en 1818 et que son frère cadet à peine à âgé de six ans (bien que ce fut sa mère qui s'occupât de la régence depuis), pris le titre de comte de Sandwich, Ennoia ne sut exprimer sa tristesse. Elle s'enferma dans ses quartiers, refusa de s'alimenter et se jeta à corps perdu dans les livres de la bibliothèque de feu son père, pour essayer de le comprendre par ses passions. C'est ainsi qu'elle commença à s’intéresser à la médecine. Elle ne sortit de sa mélancolie que parce que son médecin consentit à lui parler de ses connaissances et lui partager des ouvrages.
Sa mère la mit sur le marché du mariage en espérant qu'Ennoia trouve chaussure à son pied comme ses sœurs Harriet et Catherine. Cela fait à présent trois saisons que l’aînée des Montagu, malgré son titre, ne trouve pas de mari. Certains prétendants se retrouvaient décontenancés par son naturel froid et son franc-parlé, d'autres irrités par son manque d'intérêt pour les apparences ou les mondanités. D'autres encore ont été choqués par son aversion pour le romantisme ou son goût pour les sciences, ainsi que son intérêt pour ces créatures répugnantes qu'étaient les insectes. Ainsi, pour la quatrième fois, la famille Montagu de Sandwich remit Ennoia en place sur le marché du mariage, priant qu'un homme veuille d'elle. La principale intéressée se sentait très bien célibataire, bien que comprenant les enjeux du mariage. Elle se marierait à celui qui la comprendrait et l'accepterait, et qu'elle parviendrait à accepter à ses côtés. Peut-être était-ce impossible. Peut-être cet homme existait-il...
Dernière édition par Ennoia Montagu le Lun 28 Aoû - 22:57, édité 15 fois
000Mots
