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Henry Phantomhive
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10/07/2023

Thought we built a dynasty that heaven couldn't shake


Novembre saison 1 - Feat @Cecil A. Pettyjohn"



En cette journée, le temps n’était plus aussi clément qu’hier. Le timide soleil s’était endormi, disparaissant sous les épais nuages grisâtres qui menaçaient silencieusement Londres. Rares étaient les courageux qui osaient affronter cette météo des plus capricieuses. Les rues semblaient bien vides par rapport aux rares  journées ensoleillées. Les habitants se réfugient dans leurs maisons, ne voulant pas affronter le froid mordant du vent qui venait fouetter la moindre parcelle de peau à découvert. C’était ce genre de journée que Henry haïssait le plus. C’était ce genre de journée qui lui rappelait à quel point, il était prisonnier de son corps, n’étant pas libre de ses mouvements. Bien sûr qu’il pouvait sortir et aller flâner dans les rues londoniennes, mais il connaissait parfaitement les conséquences de cet acte : une crise de toux qui pouvait le terrasser pendant plusieurs jours en le rendant complètement inconscient. Chaque fois que ces crises de toux arrivaient, Henry avait cette horrible impression de voir la mort de près. Une impression même de l’effleurer, de la taquiner avant de revenir dans le monde des vivants. Depuis sa plus tendre enfance, Henry avait l’impression de jouer au chat et à la souris avec la mort, pour autant, c’était un jeu dont on connaissait déjà l’issue de celui-ci. La mort viendrait le chercher tôt au tard, sans doute, attendait-elle le bon moment avant de prendre son âme. La plupart de ses journées pluvieuses ou orageuses, Henry les passait à se détendre au détour d’un bon feu de cheminée et d’un livre quelconque qui l’intéressait sur le moment. Ce genre de moment lui permettait de dériver dans ses pensées, ou à réfléchir sur sa situation ainsi que son avenir en tant que second né de la famille Phantomhive. On pouvait dire qu’à cause de sa maladie, Henry avait pu beaucoup pensé à son futur, de ses projets. Des projets bouleversés par la disparition soudaine de son frère. Du jour au lendemain, il était parti sans aucun égard pour sa famille, ainsi qu’à son rang. Il était parti. On pourrait croire qu’Henry ait été heureux de cette nouvelle, après tout, il avait toujours voulu être à la place de son frère. Cependant, cela n’avait pas été le cas. Il avait seulement ressenti du dépit à l’égard de cette situation et de son père. Oui, Henry aurait aimé être comte mais plus par destinée ou par choix . Non parce que son père n’avait pas le choix pour faire taire les rumeurs sur une possible déchéance de cette lignée. Il avait été pris comme possible héritier par dépit, par obligation et non par le destin. Avant cette disparition, Henry était libre de ses projets et de ses mouvements, et puis tout d’un coup, tout lui était tombé dessus. D’un seul coup, tout le lourd fardeau du domaine, et tout ce qui incombait le fait d’être un héritier étaient sur ses frêles épaules. C’était dur, c’était rude et cela le rendait anxieux. C’était une situation extrêmement anxiogène qui n’arrangeait pas du tout son asthme. 


Heureusement, Henry pouvait profiter de ce genre de journées pour pouvoir se détendre à nouveau dans le salon du manoir secondaire de sa famille. Se détendre et aussi pouvoir échapper aux discussions tendues de son père quant à l’arrivée d’une potentielle fiancée. Avec beaucoup de chance, il avait réussi à lui échapper pendant un temps et ceci lui convenait totalement. Peut-être qu’il pourrait enfin se débarrasser de cette horrible sensation d'oppression au niveau de la poitrine, en tentant vainement de contrôler sa respiration. C’était une technique qu’il avait acquise tout seul et qui lui avait permis de faire des progrès mais ce n’était pas parfait. Loin d’être parfait. Il devait vivre avec celle-ci. La poitrine oppressée, Henry s’affala dans un bon fauteuil non loin du feu de cheminée qui crépitait joyeusement dans son foyer, lui offrant une douce chaleur. Henry lisait tranquillement un livre , oubliant la notion du temps alors qu’il était plongé dans ce nouveau monde où les personnages étaient tous très intéressants. Un bruit sourd se fit entendre au niveau de la porte en bois massif, le tirant de sa rêverie avant d’autoriser la personne d’entrer. Un majordome entra avec un chariot où une théière en porcelaine de Chine fumait une douce odeur de thé. 

Jeune maître, un invité s’est présenté pour vous voir” Déclara le majordome tout en posant les divers objets du service à thé. “Dois-je le faire entrer et lui préparer une tasse de thé ?” Demanda-t-il d’un ton posé et calme. 

Henry sourit doucement avant d’autoriser l’invité d’entrer dans la pièce. Il ne savait pas vraiment qui était cet homme mais il lui semblait complètement familier de part sa prestance et son visage. Appliquant les leçons de la bienséance apprises depuis son enfance, Henry se leva et s’inclina respectueusement. 

Jeune maître, je vous présente le Lord Cecil Pettyjohn qui est venu ici pour la saison, comme vous.” S’enquit le majordome avant de s’incliner et de partir. 

Le second né des Phantomhive se souvient parfaitement de ce lord, après tout c’était son cousin. Cependant, celui-ci avait disparu depuis une vingtaine d’années , on l’avait même cru mort. Il se rappelait même d’une certaine complicité mais cela semblait bien floue en ce moment. 

-Je vous souhaite la bienvenue, mon cher cousin, salua respectueusement Henry avec une voix douce tandis qu’un mince sourire étira ses lèvres. Désirez-vous une tasse de thé ? Demanda le maître de maison d’un ton calme.

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Cecil A. Pettyjohn
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11/07/2023

Thought we built a dynasty that heaven couldn't shake


Novembre saison 1 - Feat  @Henry Phantomhive



Ah, la famille. Si Cecil la détestait et avait passé vingt ans à la fuir, il avait du se résoudre à reprendre contact avec un de ses cousins. Depuis son arrivée à Londres, il avait réussi à se faire héberger, soit chez quelque noble prit de pitié devant son errance, soit chez quelque fille qu'il avait rencontré le soir même. Et justement, la jolie cuisinière chez qui il avait réussi à passer la nuit, espérant pouvoir en passer quelques unes de plus, l'avait mis à la porte, estimant qu'il n'était pas convenable qu'un homme soit vu dans sa chambre de bonne. Pour cela, les Parisiennes avaient moins souci des convenances. Il s'était donc retrouvé dehors par un temps des plus désagréables. La pluie et la grisaille du Royaume-Uni ne lui avaient pas manqué, lui qui avait tant aimé voyager dans les territoires espagnols et italiens.

Encore éméché de la veille, il s'était souvenu qu'il avait ouï dire que son cousin, le futur comte de Phantomhive, avait disparu. Drôle ironie du sort, les seconds de la famille finissaient par prendre les responsabilités de l'ainé. Comme Cecil l'avait lui même fait avec son jeune frère. Au moins avait-il eu le temps de s'adapter et d'apprendre à devenir baron. Enfin, Cecil ne le plaignait pas et ne s'était jamais inquiété de son sort, il n'allait pas commencer aujourd'hui. Il ne s'était même jamais vraiment enquit de savoir si le titre de baron lui appartenait toujours, et il ne s'empêchait pas de l'utiliser à son avantage.

Il osait imaginer que l'aîné Phantomhive n'avait pas eu plus de considérations pour son jeune frère Henry en abandonnant toutes ses responsabilités sans prévenir, et les jetant sur son frère sans se soucier de son aptitude à les endosser. Soit. Il n'avait pas eu pitié de son frère, il n'en aurait pas plus pour Henry.

Mais en quelques soirées à Londres, il avait entendu dans plusieurs bouches leur nom, et leur histoire était au centre de nombreux commérages. Les langues se déliaient vite quand les familles en faisaient de même, et chacun y allait de sa petite supposition. Cecil n'en avait que faire, cela lui importait peu. Il n'avait presque aucun souvenir de son oncle. De son cousin Henry, un peu plus. Un enfant gringalet avec qui il avait partagé quelques été.  Des souvenirs de jeunesse.

Ce fameux cousin qui devait encore le penser mort à cette heure. Ah, qu'il allait être surpris de se retrouver face au fantôme de Cecil Pettyjohn. La pensée lui tira un sourire. Si la pensée de renouer avec sa famille ne l'enchantait guère, il n'y trouvait pas spécialement d'alternative. Les commérages allaient finir par l'atteindre s'il ne stabilisait pas son mode de vie rapidement, et le bouche à oreille allait à une vitesse telle qu'il ne se donnait que quelques jours avant d'avoir de nouveau affaire à son frère. Simple pensée qui lui hérissait le poil.

Il avait pris quelques unes de ses heures d'insomnie pour tourner et retourner le problème dans son esprit torturé. Henry n'avait jamais été un mauvais garçon, et s'il n'avait pas une aussi mauvaise mémoire que sa santé, il aurait peut-être gardé un souvenir positif de Cecil. Et le scandale lui courant après, il accepterait sûrement de garder sa présence à Londres aussi secrète que possible. Deux raisons qui l'avaient poussé à estimer que c'était la moins mauvaise idée qu'il aurait ce jour là.

Perché sur son cheval, il prit la route du manoir des Phantomhive, dont il n'avait eu aucun mal à récupérer l'adresse. Il n'avait pas pris la peine de s'annoncer, il voulait voir la surprise dans les yeux de son cousin par lui même. C'était peut-être là sa seule consolation. La bruine abimait le feutre de son chapeau et commençait à tremper ses vêtements sombres. Il arriva devant la bâtisse dans l'après midi, et demanda à être présenté à Henry Phantomhive, espérant de tout cœur éviter la présence de son oncle. Lui n'aurait sûrement pas la même discrétion.

Un majordome le fit parcourir un dédale de couloirs après l'avoir fait patienter, s'assurant que le futur comte était disposé à recevoir un invité imprévu. Lorsque la porte s'ouvrit sur lui, il entra comme s'il avait toujours vécu ici. Le savoir vivre n'était pas une de ses priorités. S'il avait pu, il aurait même évité l'étape d'annonce par le domestique. Mais soit, les nobles avaient des règles qu'il lui faudrait respecter de nouveau s'il ne voulait pas faire d'esclandre.

"Je vous souhaite la bienvenue, mon cher cousin."
Une salutation polie et réfléchie, pas vraiment ce à quoi il s'attendait. Le jeune Henry avait définitivement appris de ses leçons de futur comte. Un sourire en coin étira ses lèvres, presque moqueur.

"Henry. Henry Phantomhive. Si j'avais cru vous revoir vivant !" salua-t-il à son tour son cousin. Il avait tellement entendu parler de sa santé fragile, enfant, qu'il avait presque été étonné d'entendre parler de lui comme futur comte.

"Désirez-vous une tasse de thé ?"

"Va pour du thé. Cela me réchauffera. Le temps n'a pas été clément, ce jour." répondit-il en se laissant tomber dans un fauteuil, retirant son couvre-chef pour le poser sur un guéridon à proximité.

"Allons, trêve de politesse, lord Phantomhive. Je reviens à peine que j'apprends déjà que votre frère m'imite. Vous devez savoir que les gens parlent beaucoup de vous. Racontez moi tout, je dois avoir beaucoup à rattraper."
ajouta-t-il alors qu'on leur servait une tasse de thé. Quelques échanges polis pour amadouer son cousin, cela semblait une bonne stratégie. Il osa même un regard qu'il essaya amical.

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Henry Phantomhive
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Novembre saison 1 - Feat @Cecil A. Pettyjohn"




Depuis son enfance, Henry n’avait jamais été très friand de recevoir de la visite. Surtout lorsqu’il s’agissait des repas de famille, où il avait été généralement ignoré par ses semblables. Il se souvenait des regards peinés qui lui étaient adressés lorsque les convives passaient devant lui, des éloges de son père concernant ses frères et sœurs , ainsi que de l'hypocrisie des convives. Dans ce genre de festivités, Henry avait toujours été ignoré et mis de côté par tout le monde. Les convives ne posaient presque pas de questions à son sujet, et son père ne faisait point d’éloges à son encontre. Il était là. Immobile dans la vaste salle de réception de son manoir tout en observant la foule se mouvoir avec grâce et élégance pour se raconter les dernières rumeurs et les derniers scandales londoniens. C’était dans ce genre de moment que le jeune Henry se sentait complètement seul au monde. Heureusement, son cousin Cecil Pettyjohn avait été tout aussi ignoré que lui, dans ce genre de soirées.  Il était comme lui. C’était un enfant avec un problème, et tout comme lui, cela le rendait peu intéressant aux regards des adultes. A cause de son mutisme, son cousin avait été ignoré et relégué dans un coin de la salle. A ses côtés, Henry avait appris à lui parler dans une langue qu’eux seuls pouvaient comprendre. Au départ, par simple ennui mais au fur et à mesure, par complicité. Bien que Cecil soit l’héritier , ils partageaient tous les deux des maux tels que la solitude et le rejet des autres. Son cousin à ses côtés, Henry avait fini par apprécier les soirées, ne se sentant plus rejeté par ses pairs, mais cela c’était avant le départ de Cecil pour Paris. Depuis lors, Henry n’avait plus eu des nouvelles de celui-ci. Des rumeurs sur sa mort avaient été même propagées dans les soirées. L’héritier a disparu, mort d’une manière grotesque d’après sa mère. 

Pourtant, Cecil Pettyjohn se tenait bel et bien devant lui. Les vêtements trempés par la pluie torrentielle qui s’abattait sur Londres. Ses joues étaient rougies par le vent froid qui soufflait d’une manière incessante, montrant sa bravoure pour venir lui rendre visite dans le manoir secondaire de son père. Il se tenait devant lui, un rictus en coin qui faisait apparaître une petite fossette, invisible pour ceux qui n’étaient pas observateurs. Des cheveux en désordre, une voix à la froide et chaleureuse remplie de douces taquineries. Une voix qu’Henry n’avait jamais entendue à cause de son mutisme. Ainsi, tu as réussi à surmonter tes maux alors que je reste au même stade depuis que l’on s’est quitté, pensa amèrement le plus jeune des deux. Une certaine amertume vint gagner son coeur , et son corps l’accueillit comme une vieille amie chaleureuse, enflammant ses sens et lui redonnant quelque peu un souffle de vie. Il avait beau dire mais depuis son enfance, l’amertume avait toujours été sa plus fidèle compagne. Sans elle, il n’était qu’un vulgaire pantin désarticulé. Elle le guidait dans chacun de ses pas, de ses choix ainsi que des projets. Cependant, Henry était heureux pour son cousin qui avait réussi à traiter son mutisme avec un certain brio. 

Beaucoup de questions se bousculaient dans sa tête en voyant son cousin se tenir avec beaucoup de prestance dans le petit salon du manoir. Où était-il ? Que s’était-il passé ? Pourquoi n’était-il pas venu le voir ? Qu’est-ce qui pouvait bien l’amener ici ? Des questions qui n’allaient pas tarder à venir en connaissant quelque peu son cousin. Certes, Henry ne se souvenait pas très bien de son cousin, seulement de sa présence à ses côtés et de leur langage secret. Henry ne comprenait pas vraiment cette visite, ni l’objet de celle-ci. En même temps, c’était bel et bien la première visite qu’il recevait. Son cousin était la première personne à venir lui rendre visite. Lui, et non, son père ou son frère. Il ne venait pas pour sa famille mais pour lui seul. Un élan de fierté vient guetter son coeur même s’il redoutait la raison de cette visite impromptue, qui manquait quelque peu de cérémonial. Certes, Henry n’était pas à cheval comme son père pouvait l’être sur les protocoles et la bienséance mais il aurait aimé avoir une lettre lui annonçant sa venue. 

La surprise était de taille mais le fils cadet des Phantomhive se montra impassible tout en étant amusé par la salutation des plus familières de son cousin, ainsi que d’une certaine ironie. Tout le monde le savait en vie, bien que fragile alors que Cecil Pettyjohn était considéré comme mort dans la haute société anglaise. 

-Quelle ironie, mon cher ! Toute la haute sphère vous pensait mort d’une manière peu flatteuse et grotesque et pourtant vous êtes bel et bien là, dans une forme si je puis dire olympique, répondit d’une voix amusée Henry qui demanda par la suite si son cousin voulait une tasse de thé. 

Son cousin accepta afin qu’il puisse se réchauffer convenablement. Henry aurait aimé être à la place de son cousin pour ce coup. Pouvoir sortir dehors par ce temps froid et d’avoir besoin que d’un bon feu de cheminée et d’une bonne tasse de thé pour ne pas tomber malade. Si Henry était allé se balader par ce temps, il serait tombé fort malade au point de rester aliter pendant plusieurs jours. Il hocha doucement la tête avant de se faire servir d’une manière galante le thé de cette après-midi. Les effluves du thé noir et de bergamotes remplirent bien vite la pièce et ne trompèrent personne sur la nature de celui-ci. Du Earl Grey. Son thé préféré. Le domestique mit du miel ainsi qu’un nuage de lait pour faire un thé parfaitement anglais avant de partir d’un pas solennel. D’un geste mesuré mais néanmoins enthousiaste, Henry prit sa tasse comme le voulait le protocole anglais pour humer la douce saveur avant de boire une gorgée. 

Les dires de son cousin le désarçonnent et le font presque tiquer. Cependant, il se retient de le montrer. Posant doucement sa tasse dans l’assiette, Henry eut un soupire tout en regardant le liquide dans sa tasse avant de relever la tête pour regarder son cousin. L’air de celui-ci le répugne quelque peu mais s'efforce encore une fois de ne pas le montrer. Reste toujours impassible, se répéta-t-il comme un mantra. Il détestait voir les faux airs de sympathie étirer le visage des personnes. Ayant toujours été rejeté à cause de sa maladie, Henry avait une sainte capacité à détecter les airs hypocrites figés sur des visages. Son cousin se voulait amical mais Henry avait l’impression de le voir jubiler intérieurement face à la situation précaire des Phantomhive. A cet instant, Henry maudit une fois de plus son frère pour l’avoir mis dans un tel pétrin. Un rictus apparut sur le visage du possible futur comte alors qu’il réfléchissait à ce qu’il allait dire. Un silence s’était abattu dans la pièce, seul, le feu de cheminée crépitait joyeusement, ignorant parfaitement la situation dans laquelle des deux hommes se trouvaient. 

Au bout d’une minute, Henry posa avec délicatesse sa tasse de thé sur la table basse en bois massif avant de regarder son cousin. 

-Je vois que la société anglaise n’a pas changé en ce qui se fait de langues de vipères et de curiosité malsaine. Je pensais qu’un tel homme comme vous, épris de liberté ou de lâcheté selon certains dires, ne tomberait pas aussi bas pour connaître les viles rumeurs qui circulent à mon compte, répondit Henry avec un air malicieux, fier de sa petite pique à son cousin. 

Cecil devait bien savoir que c’était un sujet sensible et pourtant, il était passé outre la bienséance ainsi que la délicatesse pour connaître les détails de cette sombre affaire. 

-Cependant, si cela vous tient tant à coeur de connaître cette histoire, pourquoi n’écoutez-vous pas les bonnes femmes au salon de thé ? Je pense qu’en faisant cela, vous en saurez beaucoup plus que moi à ce sujet, ajouta Henry d’un ton sarcastique et malicieux. 

Ses yeux se plissèrent pour observer son cousin, comme un hibou guettant sa proie, néanmoins, il ne voulait pas offusquer son cousin encore plus et se décida d’offrir un petit rire jaune, dépourvu de toute plaisanterie avant de le fixer sérieusement. 

-Pourquoi tenez-vous à le savoir ? Une curiosité qui vous inquiète ou ne serait-ce que de la bassesse de votre part ? Et moi qui croyais que ma première visite en tant que “héritier du comte Phantomhive” serait une aimable visite de courtoisie de mon cher cousin qu'on croyait mort, déclara Henry avec un ton égal de sa première tirade tout en reprenant sa tasse de thé pour goûter le délicat nectar.

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Cecil A. Pettyjohn
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Novembre saison 1 - Feat  @Henry Phantomhive



Les deux cousins ne s'étaient pas connus très longtemps. Cecil avait presque une dizaine d'années de plus, et il avait vite pris la fuite. Mais il se souvenait très clairement des réunions de famille, et de l'enfant malade dont on lui assignait la garde, les adultes souhaitant se débarrasser des deux enfants problématiques. Ils déguisaient leur requête, bien entendu. "Vous vous entendrez bien." Quelle idée de forcer un garçon mutique et un bambin malade à se rencontrer. Et pourtant, ils avaient su communiquer, le petit Henry, du haut de ses quelques années, avait appris à décoder Cecil.

Si, enfant, cela avait mis du baume au coeur à Cecil, y repenser maintenant le froissa. Lui qui avait gardé une image peu glorieuse de son cousin, eu peur qu'il soit finalement plus fort que lui. Enfin, il était désormais adulte et il saurait garder un certain ascendant, il se le promettait.

Derrière les lourds rideaux fermés, dans une tentative vaine de protéger la pièce du froid et de l'humidité, on entendait la pluie s'abattre sur les vitres. Une ambiance particulière, à laquelle s'ajoutait la pénombre et le crépitement d'un feu dans la cheminée centrale de la pièce. La tasse de thé fumant entre les mains, Cecil écouta son cousin lui répondre, visiblement piqué au vif malgré son sourire.

" Je vois que la société anglaise n’a pas changé en ce qui se fait de langues de vipères et de curiosité malsaine. Je pensais qu’un tel homme comme vous, épris de liberté ou de lâcheté selon certains dires, ne tomberait pas aussi bas pour connaître les viles rumeurs qui circulent à mon compte. Cependant, si cela vous tient tant à coeur de connaître cette histoire, pourquoi n’écoutez-vous pas les bonnes femmes au salon de thé ? Je pense qu’en faisant cela, vous en saurez beaucoup plus que moi à ce sujet."

Et bien, l'enfant frêle qu'était Henry quelques années plus tôt avait laissé place à un homme qui semblait rempli d'assurance. Cecil n'avait pas encore tout à fait déterminé si cela était une façade ou non. Il prit le temps de boire une gorgée du liquide brûlant avant de répondre. Dieu qu'il aurait préféré un bon whisky. Tant pis.

"Personne ne peut échapper aux rumeurs qui circulent à votre sujet. Croyez bien que si j'avais pu, je les aurais évitées. Mais elles sont semblables à la pluie du jour : quiconque sort de chez lui s'en retrouve trempé jusqu'aux os. Et c'est bien mal me connaître. Si je suis ici, c'est justement pour tirer cette affaire au clair et faire taire ces oies galeuses. Je ne crois des propos que quand ils sont de source sûre. Mais si vous n'êtes pas disposé à m'éclairer, cela m'importe peu." rétorqua-t-il dans un naturel sans pareil. Après tout, il avait trouvé un sujet de conversation pour expliquer son retour, il se fichait complètement du vrai ou du faux dans cette histoire de disparition. Alors si Henry n'avait pas envie de lui en dire plus, il n'insisterait pas.

Il finit par se lever, la tasse de porcelaine toujours entre ses doigts, et se dirigea vers une fenêtre. Soulevant légèrement le rideau sombre, il plissa les yeux pour regarder à l'extérieur. On n'y voyait pas à un mètre. Il grimaça légèrement. Cecil n'avait aucune envie de repartir sous cette pluie, mais s'il continuait sur cette voie, c'était ce qui l'attendait.

"Pourquoi tenez-vous à le savoir ? Une curiosité qui vous inquiète ou ne serait-ce que de la bassesse de votre part ? Et moi qui croyais que ma première visite en tant que “héritier du comte Phantomhive” serait une aimable visite de courtoisie de mon cher cousin qu'on croyait mort."

La tirade de son cousin le fit éclater d'un rire franc, qui dû surprendre son interlocuteur.

"Cecil Pettyjohn, un homme courtois ? C'est donc cela qui s'est dit de moi pendant toutes ces années ? Mort, cela me va mieux. Je m'inquiétais juste de votre sort, lord Phantomhive, rien de plus. Soyez rassuré, je ne suis là pour donner plus de ragots encore à ces dames."

Répondit-il. Il avait bien d'autres choses à faire avec lesdites dames, ajouta-t-il dans son esprit. Soudain, un éclair lui traversa l'esprit.

"Dites moi, Henry, votre cher père est-il dans les parages ? Par "parages", j'entends présent à cet instant dans la maison. Non pas que je n'aimerais pas le saluer, bien au contraire, mais je préfère rester... discret sur mon retour. Au moins pour l'instant, le temps de régler deux ou trois formalités."

Si jamais le comte s'avérait être dans la maison, il allait devoir écourter sa visite. Il savait que, si Henry serait discret, son père n'aurait sûrement pas la même politesse à son égard. Son regard sombre se figea sur Henry en attendant sa réponse.

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Henry Phantomhive
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Novembre saison 1 - Feat @Cecil A. Pettyjohn"



Henry ne se sentait pas aussi confiant qu’il laissait paraître aux yeux du monde. Toute cette apparence, sa gestuelle et ses mots n’étaient qu’un leurre. Un mensonge qui le faisait sentir honteux au plus profond de lui. Toute cette prestance, ses mots mesurés avec soin. Tout cela n’était pas lui. Ce n'était pas le véritable lui. Depuis la disparition de son frère aîné Charles, Henry ne se sentait plus lui-même. Chaque matin, il se levait avec une impression fugace d’être un imposteur. Il ne se reconnaissait plus dans le miroir lorsqu’il se regardait. Les traits tirés par l’angoisse, les épaules affaissées par le lourd fardeau qui lui étaient tombés dessus soudainement. La nervosité qui oppressait sa poitrine à chacune de ses respirations, emprisonnant ses poumons dans un étau d’acier. Depuis que son frère avait disparu, sa maladie avait empiré d’avantage à cause de toute la charge soudaine. Il s’était amélioré avant d’empirer d’une manière drastique. Henry le ressentait, dans tout son corps. Ses poumons brûlaient d’une manière incontrôlable surtout lorsque son père se trouvait dans la pièce. Ses crises de toux se faisaient de plus en plus fréquentes et de plus en plus douloureuses et dangereuses. Depuis la disparition de son frère, beaucoup de questions le tourmentaient et le hantaient jusqu’à tard dans la nuit. 


Beaucoup de choses le préoccupaient, notamment les rumeurs qui pouvaient mettre sa famille en disgrâce. La disparition mystérieuse de son frère le préoccupait énormément. Il ne fallait pas se méprendre, Henry haïssait plus qu’autre chose son frère qui l’avait pendant toute sa vie, abaissé à être une personne inférieure à cause de sa maladie. Cependant, cette disparition était inquiétante dans la mesure où tout aurait pu arriver à son frère. Un de leurs nombreux cousins avides et cupides qui l’aurait tué pour hériter du titre de comte en discréditant Henry. Et ses cousins pouvaient trouver beaucoup de façons de le discréditer auprès de la noblesse afin d’obtenir ce titre. Il leur était facile de l’accuser d’un acte horrible tel que le meurtre à motif de cupidité. Il leur était d’autant plus facile de le discréditer avec sa santé vacillante qui pouvait l’entraîner à tout moment dans la tombe. C’était pour cela que son père était aussi insistant envers lui, lui mettant plus de pression pour qu’il puisse trouver une femme digne de son rang, au lieu d’un mariage qui aurait satisfait Henry.  Tout cela pour éviter une déchéance familiale. Son père, tel un rapace, lorgnait sur lui et était prêt à abattre ses griffes acérées à chaque écart que son fils pouvait faire à cause de sa maladresse en public ou même de sa maladie. Son père lui avait formellement interdit de tomber malade pendant la maison, et surtout d’avoir une crise lors d’une soirée. Ce qui était complètement impossible. Malgré ses progrès, Henry ne pouvait toujours pas contrôler sa maladie. 

Le tourment de son père s’abattait encore sur ses épaules, frêles et maladives. Son père ne l’avait jamais aimé et lui avait toujours donné tous les torts, tous les défauts qu’il pouvait trouver. Henry avait beau être aussi doué que son frère pour certains domaines, voire même plus, son père ne lui avait jamais daigné lui adresser un regard bienveillant. Cela devait être dur pour son père de devoir supporter sa compagnie. Lui, l’inutile, le faible. Celui qu’il n’aurait jamais parié un penny, doit maintenant tout miser sur lui. Quelle ironie ! Quelle déception ! Quelque part dans son être profond encore épris de l’amertume et de la jalousie, jubilait face à ce revers de situation. Cependant, une part de lui savait que son père supportait uniquement sa compagnie à cause de son frère. Que tout ce que son père faisait, était pour éviter à sa famille, une déchéance la plus totale. Son père ne le supportait toujours pas, ne l’appréciait toujours pas. Tout ce que Henry devait faire, c’était de ne pas réfléchir et obéir à chacun des ordres. Se taire et obéir. 

La réponse de son cousin lui fit lever un sourcil circonspect face à la curiosité de son cousin. Ils n’étaient pas proches et Henry savait quelque part au fond de lui, que Cecil était avec lui pendant les soirées parce que ses parents l’avaient forcé. Rien de plus. Néanmoins, il savait que Cecil n’était pas intéressé par devenir comte. Après tout, celui-ci s’était bien fait passer pour mort afin de ne pas hériter du titre. 

-Je vous prie de m’excuser, mon cher cousin, déclara Henry d’un ton des plus légers mais néanmoins dubitatif et peu sincère envers celui-ci. J’ai dû me méprendre sur vos intentions concernant ces maudites rumeurs me concernant. Les accusations à mon encontre de la part de certains rendent mon père quelque peu tendu. Il tente par-dessus tout d’éviter que cela s’ébruite.  Je ne peux que vous dire ce que vous savez déjà. Du jour au lendemain, mon frère s’est envolé et Dieu seul sait où il pourrait bien être à cette heure, ajouta-t-il tandis qu’il vient prendre une gorgée de son thé à la couleur grisâtre. 

Henry laissait soin à son cousin de comprendre ses insinuations à travers ces mots. Cecil était intelligent, tout comme Henry. Ils étaient tous les deux de bons stratèges et intuitifs. Henry ne savait pas si son cousin était aussi bon que lui, en matière de compréhension et de suspicion. Il espérait en tout cas que Cecil comprenne que Henry soupçonnait des cousins cupides qui cherchaient à l’évincer, et qui seraient bien trop heureux de le voir être exécuté.   Le rire de Cecil Pettyjohn étonna Henry par le volume et l’intonation de celui-ci. Il semblait frénétique et peu retenu. Un rire franc et sincère comme il n’en avait très rarement vu depuis qu’il était bien placé pour devenir comte. Sans aucun doute, Cecil avait ses défauts mais n’était pas un ennemi. Enfin, c’était ce qu’il prétendait mais Henry savait ô combien il était facile de mentir. Il fallait le regarder avec cette prestance pour comprendre cela. 

-Je vois. Votre sollicitude et votre bienveillance à mon égard sont touchantes bien qu’un peu étrange venant de votre part. Si je peux me permettre, je me demande même si cela est de l’hypocrisie ou de la sincérité, à vrai dire. Quant à vos langues de vipères, ils n’ont jamais rien dit de tel. Elles proclamaient plus une certaine lâcheté de votre part, ou une mort des plus grotesques telle qu’une maladie attrapée dans les bas-fonds, s’enquit Henry tout en observant la pluie tombée comme un rideau de fer, dehors. 

Il se leva prestement et avec élégance, s’approchant du feu de cheminée. Sa tasse de thé à la main, Henry eut un sourire face à la question de son cousin; Tout le monde connaissait le mauvais caractère de son père, surtout concernant les enfants ayant eu des problèmes pendant leurs enfances. Son père si colérique, si dur, si mauvais dans le regard que beaucoup de gens voulaient le fuir. Instinctivement, Henry comprenait son cher cousin qui ne voulait pas rencontrer son père.

-Hélas, il est bien présent à ce moment dans le manoir mais je puis vous rassurer qu’il ne viendrait pas par ici. Comme vous devez le savoir, je ne l’intéressais point lorsque j’étais enfant, et ceci est toujours le cas. N’ayez crainte, je comprends votre inquiétude et je garderais secret votre venue, promet Henry d’un ton serein tandis qu’il regardait les flammes danser dans l’antre.  


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Cecil A. Pettyjohn
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11/07/2023

Thought we built a dynasty that heaven couldn't shake


Novembre saison 1 - Feat  @Henry Phantomhive




Au final, ce n'était peut-être pas par manque d'envie que son cousin ne lui en racontait pas plus sur son histoire familiale, mais peut-être qu'il n'avait rien de plus à confirmer, ou qu'il était sous l'emprise de son père. Soit. Cecil avait fini par comprendre qu'il n'en apprendrait rien de plus sur ce scandale. Pas que cela le dérange, loin de là. Il avait bien assez à gérer de ses propres soucis pour s'encombrer de ceux des autres.

"Je vous prie de m’excuser, mon cher cousin. J’ai dû me méprendre sur vos intentions concernant ces maudites rumeurs me concernant. Les accusations à mon encontre de la part de certains rendent mon père quelque peu tendu. Il tente par-dessus tout d’éviter que cela s’ébruite.  Je ne peux que vous dire ce que vous savez déjà. Du jour au lendemain, mon frère s’est envolé et Dieu seul sait où il pourrait bien être à cette heure."

Cecil regarda son cousin d'un air compatissant. Il n'en ressentait pourtant pas une once. C'était là le lot de tous les cadets : servir de remplaçant en cas de défaillance de l'ainé. Ils étaient après tout éduqués pour ça, et s'en trouvaient par conséquent souvent bien plus adaptés.

"Mettons ça sur le compte des retrouvailles et de l'émotion. Je comprends bien, j'ai connu votre père suffisamment pour n'avoir point oublié son caractère. Allons, votre frère réapparaîtra peut-être comme il est parti."

Concluant sa phrase d'un air qui prouvait qu'il était lui même septique de sa phrase, il lâcha le lourd rideau de brocard qui repris sa place dans un bruit sourd, et revint à sa place dans le fauteuil confortable, posant sa tasse de thé sur la table à proximité.

"Je vois. Votre sollicitude et votre bienveillance à mon égard sont touchantes bien qu’un peu étrange venant de votre part. Si je peux me permettre, je me demande même si cela est de l’hypocrisie ou de la sincérité, à vrai dire. Quant à vos langues de vipères, ils n’ont jamais rien dit de tel. Elles proclamaient plus une certaine lâcheté de votre part, ou une mort des plus grotesques telle qu’une maladie attrapée dans les bas-fonds."

"Et bien, voilà une spontanéité que je ne vous connaissez pas. C'est étrange comme les gens changent et évoluent en vingt ans, n'est-il pas ?" répondit-il dans un sourire en coin moqueur. "Heureusement que je me moque des dires me concernant. Que je sois lâche ou mort, où est le problème ? Cela serait peut-être plus simple, d'ailleurs."

Un léger soupir marqua sa phrase, trahissant les soucis qui l'accablaient. Ce n'était pas parce qu'on fuyait certaines responsabilités qu'on en trouvait pas de nouvelles, parfois plus lourdes à porter encore. Mais c'était un choix qu'il avait fait et qu'il ne regrettait pas, et qu'il n'avait jamais regretté. La vie qu'il avait eu à Paris et les voyages qu'il avait pu réaliser valaient tous les commérages du monde.

"Hélas, il est bien présent à ce moment dans le manoir mais je puis vous rassurer qu’il ne viendrait pas par ici. Comme vous devez le savoir, je ne l’intéressais point lorsque j’étais enfant, et ceci est toujours le cas. N’ayez crainte, je comprends votre inquiétude et je garderais secret votre venue."

Savoir que son oncle était présent dans le manoir lui donna un petit coup de frayeur. Mais son cousin le rassura rapidement.

"A la bonne heure !" sourit-il, heureux de savoir qu'il avait encore un peu de temps devant lui. Il n'aurait malheureusement pas l'occasion de demander à être hébergé chez son cousin, cela aurait été trop risqué.


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