- Messages :
- 6
- Date d'inscription :
- 09/07/2023
Alcina Liverfield
feat Alina Kovalenko by Soledad♕ Âge : 26 ans
♔ Parents : Philip Liverfield, marquis. Il a disparu en mer après une tempête lors d'un voyage entre l'Irlande et l'Angleterre et Katherine Beaumont, marquise par alliance.
♕ Lieu de naissance : Le manoir familial en Irlande.
♔ État civil : Célibataire, vu son âge, le fait qu'elle ne soit toujours pas mariée fait énormément parler.
♕ Titre / Métier : Fille unique du disparu marquis Liverfield, nièce de l’actuel marquis.
♔ Classe sociale : Noble
♕ Résidence à Londres : Un hôtel particulier de St James's.
♔ Résidence à la campagne : Manoir Liverfield en Irlande.
♕ Richesse : Une petite fortune très prisé, permettant à Alcina et sa mère de vivre dans une aisance certaines.
♔ Parents : Philip Liverfield, marquis. Il a disparu en mer après une tempête lors d'un voyage entre l'Irlande et l'Angleterre et Katherine Beaumont, marquise par alliance.
♕ Lieu de naissance : Le manoir familial en Irlande.
♔ État civil : Célibataire, vu son âge, le fait qu'elle ne soit toujours pas mariée fait énormément parler.
♕ Titre / Métier : Fille unique du disparu marquis Liverfield, nièce de l’actuel marquis.
♔ Classe sociale : Noble
♕ Résidence à Londres : Un hôtel particulier de St James's.
♔ Résidence à la campagne : Manoir Liverfield en Irlande.
♕ Richesse : Une petite fortune très prisé, permettant à Alcina et sa mère de vivre dans une aisance certaines.
Qui suis-je derrière mon écran ?
♕ Prénom ou pseudo : Soledad
♔ Âge : 23 ans
♕ Rythme de RP : Intermédiaire, lent.
♔ Comment avez-vous découvert le forum ? : Partenariat
♕ Acceptez-vous le règlement du forum ? : Oui
♔ DC : Aucun
Son histoire :
Brillante, d'apparence calme et impassible, Alcina impressionne par son aisance verbale certaine. Héritage clair de son père qui était grand orateur. Fier d'exprimer et de porter sa voix. Sa fille, souple et adroite, garde la tête froide en toute circonstance, mettant les gens rapidement en confiance. D'un naturel imperturbable, elle reste pour autant une femme déterminée, n'appréciant pas de perdre ou passer pour une incapable, cultivant de nombreux talents pour toujours rester en position dominante, quel que soit le domaine. Ayant une confiance en soi à toute épreuve. Elle n'a pas peur des challengers et s'en impose continuellement d'elle-même sans raison. C'est une femme connue pour sa culture et ses connaissances, bien que tout cela semble aujourd'hui passé au second plan en société. L'âge de la jeune femme avançant sans que celle-ci soit fiancée fait parler les potins de boudoirs. La richesse de la famille Liverfield n'était un secret pour personne, si bien que plusieurs hommes avaient déjà essayé d'approcher Alcina sans plus de réponse.
Alcina étrange prénom pour une étrange demoiselle. Inspiré par l'opéra en trois actes de Georg Friedrich Haendel, son père était tombé amoureux de ce prénom et l'avait choisi pour son seul enfant. Une fille, sa seule fille qui, depuis sa naissance dans la campagne irlandaise, portait une crinière de feu, crépitante sur son crâne, comme les étoiles dans le ciel qu'elle avait appris à aimer si vite. Passionnée d'astrophysique depuis son plus jeune âge, son père, répondant à tous ses désirs comme à ceux d'une princesse, lui avait offert les meilleurs tuteurs possible. Ceux-ci lui offrant une éducation approfondie en mathématiques, en sciences et bien sûr en astrophysique, ce qui était tout à fait inhabituel à l'époque dans l'éducation d'une jeune fille de la noblesse.Pourtant, malgré les nombreux essais pour un héritier, Alcina avait toujours été fille unique. Une enfant miracle. Un cadeau du ciel, comme disait son père, qui ne l'avait jamais traitée comme une dame, mais, comme une égale. Il fallait dire que très jeune, la petite avait démonté une grande intelligence et soif d'apprendre que son pauvre et vieux père avait fait du mieux pour éponger.
Très attentive de son entourage et ses proches, la jeune femme, tel un caméléon, trouvait toujours rapidement les mots ou les gestes nécessaires pour réconforter ceux qui en avaient besoin. S'adaptant à n'importe quelle situation, la rendant difficile à cerner. Jouant sur les mots pour fuir les situations et les conversations gênantes. Que les circonstances soient compliquées ou non, Alcina avait toujours appris à déceler le côté positif de n'importe quelle situation. Passant la plupart de sa jeunesse coincée dans les jambes de son père, héritant de ses passions et de son amour de l'Irlande. Elle était fuyarde des cours de piano et d'étiquettes de sa mère, préférant rejoindre son père dans une partie de chasse ou à regarder les étoiles qu'être enfermée à apprendre à se tenir.
Pour autant, sa vie comme un jeu, une tour infernale ou chaque pièce perdue mettait en péril l'équilibre de celle-ci, le gagnant ne sera jamais le dernier joueur à avoir déplacé sa pièce au sommet. Mais, celui qui travaillait avec les autres pour créer une stabilité utopique. Stabilité qui avait été détruite en quelques semaines. En plusieurs jours d'angoisse et perdition. Son père, Philip, avait dû faire le voyage entre l'Irlande et Londres pour affaire. Passant par Muir Éireann, La mer d'Irlande, assez tranquille, le voyage aurait normalement du se passer sans accro. Mais, il n'était jamais arrivé. Jamais n'avait-il rejoint Londres et jamais le bateau ou l'équipage n'avait été revu. Sans un mot, son corps, son âme... Il était disparu. Pendant des jours, des semaines, des années, Alcina et sa mère avait attendu le retour de l'homme. Jamais n'était-il revenu.
C'est son oncle, le frère de son père, sans enfant, Irlandais de naissance, Londonien par choix qui avait hérité de la fortune Liverfield et officiellement d'Alcina, devenant son tuteur. Il permit à sa mère de prendre en main l’éducation d’Alcina, bien plus sérieuse que celle apportée par feu son père. Plus que tout, elle voulait faire d’Alcina une jeune femme accomplie. Qu'elle soit contente ou non. Sans son mari, Alcina était la dernière Liverfield à pouvoir faire vivre sa famille à travers un mariage. Les sorties nocturnes pour observer les étoiles n'étaient plus, la chasse n'était plus, les cours scientifiques ? C'était trop pour une dame. Tout cela lui avait été supprimé, pour des cours de piano, d'élégance, de broderies et d'autres passe-temps bien plus élégants pour une femme de leurs époques. Recevant des tableaux d'hommes ou se faisant peigner en retour. Alcina avait perdu, avec son père, une douceur de vie certaine.
Une douceur qu'elle retrouvait certains soirs, à fuir sa mère, ses contraintes de dame, main dans la main avec une des bonnes de la maison. Observant les étoiles alors que la pulpe de leurs doigts se frôlait de temps en temps. Comme une insulte à l'échafaud tandis que leurs cœurs battaient à l'unisson. Trop effrayés pour l'appeler par son nom. Tout sauf des amantes. Les sourires, les rires, leurs lèvres respirant en chœur. Garder cet amour caché, secret, enveloppée d'un mystère. Seul le lover's eye, œil d’amoureux, que gardait Alcina en bijoux, était la clé du mensonge...
— Si notre amour mourait, serait-ce la pire des choses ?
Ce seraient les derniers mots qu'Alcina aurait soufflés à sa belle. Les quelques mots, les ultimes secrets que la paire avait échangés la vieille du départ de la noble à Londres, un voyage chaperonnée par sa mère, qui voulait lui trouver un mari convenable. Ce voyage, en direction de l'hôtel particulier de St James's appartenant à son oncle, était une petite libération des griffes de sa mère, vieille école. Ton comme son frère, son oncle restait quelque peu progressiste, sans enfant, appréciant sa nièce comme sa propre fille. Offrant à Alcina, pour son arrivée à Londres, un télescope et une chambre possédant un grand balcon, lui permettant de suivre sa passion sous couvert de la nuit. La seule chose qu'il lui avait demandée était de devenir débutante, le meilleur choix pour que la belle Alcina devienne enfin une femme accomplie d'après sa mère, une femme mariée.
Dernière édition par Alcina Liverfield le Jeu 13 Juil - 18:13, édité 13 fois
000Mots
officiellement parmi nous !
