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Si je ne respire pas, mon coeur va exploser
Novembre saison 1 - Feat @Peter Smith-Stanley
C'était enfin fini. Tant de nervosité et de questions pour un instant aussi réduit que ces quelques secondes qui venaient de se passer. Après m'être présentée à la Reine et avoir fait une révérence, reçu son jugement, on m'invita à céder ma place à la débutante suivante. J'avais donc rejoint le reste des spectateurs et notamment mon frère.
Je ne réalisais absolument pas ce qu'il venait d'arriver. Toutefois je profitais de la poursuite de la cérémonie pour observer à la fois la salle du trône qui était richement décorée. Entre dorures et tableaux de maîtres. La salle était toute en longueur et aboutissait sur un estrade où se trouvaient les trônes du roi George III et de la reine Charlotte. Les tapisseries rouges sur les murs rehaussaient les moulures dorées qui ornaient la salle. Le tout donnait une impression de grandeur qui ajoutaient du cérémonial à tout ceci. L'ensemble de la noblesse était réunie, tous ceux qui comptaient avaient répondu présent. Par endroits on pouvait voir des plumes dépasser de l'assistance et indiquer où se trouvaient les débutantes qui étaient déjà passées. Certaines, honteuses, regardaient leurs pieds alors que d'autres, plus curieuses regardaient avec avidité le passage des débutantes suivantes afin de voir si elles feraient mieux ou non qu'elles.
Ma mère et ma grand-mère ne m'avaient pas quittée et étaient restées avec tout du long avec nous. Mon frère ne se trouvait pas très loin de la famille ducale d'Argyll apparentée avec nous du fait du second mariage de ma grand-mère. Nous étions une famille recomposée, assez dysfonctionnelle malgré nous mais nous nous sérions les coudes. Nous sommes restés silencieux jusqu'à la fin de la cérémonie. Lorsque la reine Charlotte prit congés, nous avions quelques instants pour échanger avant que la salle de balle ne soit ouverte. Si je respirais mieux, je me sentais toutefois sur une autre planète. Mon frère semblant le remarquer m'emmena à son bras et me conduisit dans un espace à l'écart. La foule se pressant déjà vers les portes menant à la salle de bal et qui ne manqueraient pas de bientôt s'ouvrir. Nous nous trouvions à l'opposé.
Il me murmurait des propos à l'oreille que je mis quelque temps à comprendre toutefois, le temps de reprendre mon souffle et d'être en mesure de l'écouter.
Je ne réalisais absolument pas ce qu'il venait d'arriver. Toutefois je profitais de la poursuite de la cérémonie pour observer à la fois la salle du trône qui était richement décorée. Entre dorures et tableaux de maîtres. La salle était toute en longueur et aboutissait sur un estrade où se trouvaient les trônes du roi George III et de la reine Charlotte. Les tapisseries rouges sur les murs rehaussaient les moulures dorées qui ornaient la salle. Le tout donnait une impression de grandeur qui ajoutaient du cérémonial à tout ceci. L'ensemble de la noblesse était réunie, tous ceux qui comptaient avaient répondu présent. Par endroits on pouvait voir des plumes dépasser de l'assistance et indiquer où se trouvaient les débutantes qui étaient déjà passées. Certaines, honteuses, regardaient leurs pieds alors que d'autres, plus curieuses regardaient avec avidité le passage des débutantes suivantes afin de voir si elles feraient mieux ou non qu'elles.
Ma mère et ma grand-mère ne m'avaient pas quittée et étaient restées avec tout du long avec nous. Mon frère ne se trouvait pas très loin de la famille ducale d'Argyll apparentée avec nous du fait du second mariage de ma grand-mère. Nous étions une famille recomposée, assez dysfonctionnelle malgré nous mais nous nous sérions les coudes. Nous sommes restés silencieux jusqu'à la fin de la cérémonie. Lorsque la reine Charlotte prit congés, nous avions quelques instants pour échanger avant que la salle de balle ne soit ouverte. Si je respirais mieux, je me sentais toutefois sur une autre planète. Mon frère semblant le remarquer m'emmena à son bras et me conduisit dans un espace à l'écart. La foule se pressant déjà vers les portes menant à la salle de bal et qui ne manqueraient pas de bientôt s'ouvrir. Nous nous trouvions à l'opposé.
Il me murmurait des propos à l'oreille que je mis quelque temps à comprendre toutefois, le temps de reprendre mon souffle et d'être en mesure de l'écouter.
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