![Robin O. WOOD - Une demeure bien imposante pour de si frêles fondations [Robby] Empty](https://2img.net/i/empty.gif)
Robin Octave Wood
♕ Âge : 26 ans
♕ Parents : Fils unique de feu Sir James Marcus Clarence Wood, Vicomte de Wood et de Lady Marie Grace Stone, fille du Comte de Stones.
♕ Lieu de naissance : Né dans la demeure des Woods.
♕ État civil : Célibataire plus pour très longtemps, nous l'espérons.
♕ Titre / Métier : Vicomte de Wood depuis peu.
♕ Parents : Fils unique de feu Sir James Marcus Clarence Wood, Vicomte de Wood et de Lady Marie Grace Stone, fille du Comte de Stones.
♕ Lieu de naissance : Né dans la demeure des Woods.
♕ État civil : Célibataire plus pour très longtemps, nous l'espérons.
♕ Titre / Métier : Vicomte de Wood depuis peu.
♔ Classe sociale : Noblesse
♔ Résidence à Londres : Quartier de Mayfair
♔ Résidence à la campagne : Manoir familial sur le vicomté de Wood.
♔ Richesse : Nous vivons dans l'aisance sans manquer de rien mais nous évitons les dépenses extravagantes
♔ Résidence à Londres : Quartier de Mayfair
♔ Résidence à la campagne : Manoir familial sur le vicomté de Wood.
♔ Richesse : Nous vivons dans l'aisance sans manquer de rien mais nous évitons les dépenses extravagantes
Qui suis-je derrière mon écran ?
Prénom ou pseudo : Linya
Âge : 29 ans (I'm an old woman darling)
Rythme de RP : 1 fois par semaine minimum mais je RP assez peu le Week-end
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Acceptez-vous le règlement du forum ? Oui je le veux... afin je l'accepte quoi x)
son histoire en quelques points :
Décrivez ici votre personnage. Nous voulons tout savoir : son histoire, son caractère, les traits de particularité dont il ou elle dispose. Par ailleurs, n'hésitez pas à enrichir votre texte de quelques anecdotes sur votre personnages que ce soit dans sa vie d'enfance ou dans l'âge adulte. Quels sont ses rêves, ses projets, ses buts. Quels sont aussi ses échecs, ses défauts, ses failles.
Je savais que je me retrouverais, un jour, à la tête de nos terres et de notre fortune mais pas aussi tôt.
A 26 ans, j'ai davantage le goût du théâtre, de la littérature ou de la chasse plutôt que celui de la gestion des terres agricoles et des placements financiers.
Afin de mieux comprendre la situation dans laquelle je sied actuellement, nous devons remonter dans le temps.
Père, Sir James Marcus Clarence Wood, Vicomte de Wood, était l'aîné de sa famille. Mon père, contrairement à son jeune frère, concentrait toute l'attention de mon grand père, et ce sur tous les plans. Aussi bien dans son éducation, que ses relations dans le monde, que sur son mariage.
Point question d'un mariage d'amour. Il fallait absolument une épouse à un rang supérieur au sien, quitte à ce que sa dote soit moins conséquente.
De fait, Père épousa à l'âge de 22 ans, la jeune lady Marie Grace Stone, fille du Comte de Stones, une famille prestigieuse mais complètement ruinée par les dépenses indécentes de mon grand père maternel dans des activités peu louables.
Ceci étant dit Mère, était une femme timide, qui ne brillait par son style ou son élocution. Néanmoins elle restait une épouse douce mais surtout obéissante, qui jamais ne contredisait Père.
Elle était une mère aimante mais de constitution fragile. Cependant, au prix d'une grossesse difficile, et à l'issue d'un long labeur, elle reussit à offrir à Père, le rêve de tout homme : un fils. C'était à dire moi.
Hélas je ne devais être que leur seul enfant, au grand désespoir de Mère. En effet, les suites de l'accouchement furent compliquées et le médecin prevint mes parents. Une seconde grossesse finirait par achever Mère.
De cette peur de me perdre et de voir leur descendance s'éteindre par la même occasion, mes parents m'offrirent une enfance douce et choyée.
Étonnamment, je ne suis pas resté le seul enfant du domaine. En effet, mes cousines, Harmony et Pénélope, les filles de mon jeune oncle paternel, venaient fréquemment nous rendre visite, au grand bonheur de Mère, qui nourrissait le secret d'avoir un jour une petite fille à elle. Son souhait s'est réalisé mais non sans larmes et sans tristesse. Mon oncle nous a quitté, emporté par la maladie, alors que je n'avais que 11 ans. Père, soucieux de l'avenir de ses nièces, prit la décision d'accueillir la veuve et ses filles au sein de notre demeure.
Voici comment nous avons été élevés Poppy, Moony et moi au sein du même domaine. Je considère ses demoiselles plus que comme de simples cousines. Elles sont mes amies, mes confidences, mes sœurs. Combien de rire avons nous échanger dans le petit parc ? Combien de pleurs avons nous partager lors de la mort de notre vieux chien de chasse, notre vieux Cocker, Mr. Smith ?
Puis en grandissant, combien de confidence nous sommes-nous faites ? Combien de secrets, de messe basses furent chuchoter ?
Père, alors qu'il m'avait laissé vivre à ma guise durant toute mon enfance, essaya à de maintes reprises, lors de mon adolescence, de me donner le goût des affaires, de la gestion ou de la finance.
Mais, je l'admet, j'étais un mauvais cancre en mathématique, plus sensible aux mots qu'aux chiffres. Par ailleurs, je n'appréciais que peu la musique, préférant le théâtre, au dépit de Père, qui plaça ses espoirs en ma cousine Harmony.
En parlant de théâtre, ce fut par cet intermédiaire, que les premières tensions naquirent entre Père et moi.
J'avais 14 ans, lorsque mon précepteur, Monsieur Jean de Fayre, m'emmena voir une pièce de théâtre d'un genre qui m'était inconnu : la comédie. C'était une pièce à huit clos, donné par un de ses amis. Il s'agissait des Fourberies de Scapin de Molière. Moi, qui était habitué aux longs drames de Shakespeare, je ne cessais de rire à gorge déployée lors des deux heures de représentation. Je devins complètement fasciné par l'œuvre de Molière, ce dramaturge français de génie. Monsieur de Fayre, devant tant engouement de ma part, décida, après maintes demandes et supplications, de m'apprendre la langue Française. Une langue bien difficile comparée à notre langue natale.
Néanmoins ses cours devaient rester secrets car à l'époque, je ne savais pour quelles raisons, Père tenait en la France en desamour. Il lui vouait une haine féroce, la rendant responsable de tous les maux. Je compris plus tard, qu'en réalité, Père détestait davantage Napoléon plutôt que sa patrie. Il avait perdu un ami, qui lui était très cher, lors de la bataille de Trafalgar. De fait, il s'était mis à haïr la France.
Toujours est-il, que cela ne m'arrêta pas dans mon apprentissage du français. J'entraînais même ma cousine Harmony avec moi dans la confidence. Lors de nos discussions en privé, nous nous appelions par "Madame" et "Messire", nous taquinant sur nos accents et sur le ridicule de la scène. Ensemble, nous rêvions de donner en représentation une pièce de Molière dans notre demeure. Mais nous savions pertinemment que Père s'y opposerait farouchement.
Père se rendit compte de la supercherie alors que j'avais 17 ans, m'entendant parler français avec mon précepteur. Il congédia M. De Fayre, et une dispute éclata entre nous. Il refusait catégoriquement que je parle cette langue et que j'en lise la moindre ligne. Mais j'étais un entêté, bien trop orgueilleux pour me plier aux exigences de Père, qui me semblait bien trop étroit d'esprit. Aujourd'hui je regrette amèrement cette altercation, je sens que mon esprit rebelle et indomptable fût à l'origine du malheur de Père et de sa maladie.
Voyant que j'étais peu enclin à suivre le moindre de ses désirs, Père se donna corps et âme dans la gestion de son domaine, ne daignant m'adresser la parole que par l'intermédiaire de Mère. Ma douce Mère essaya tant bien que mal de nous raisonner mais je n'en fis qu'à ma tête. Les seules à qui j'ouvrais mon cœur, étaient mes deux cousines. Je continuais de me perfectionner en français et commençais à m'intéresser à l'histoire du Vieux Continent. J'étais fasciné par toutes ses révolutions, toutes ses guerres que séparaient nos deux nations, me rendant compte de la perpétuelle rivalité entre la Grande Bretagne et la France.
Mais si je devins expert sur la question, je ne m'enquis que très peu sur la gestion des terres agricoles ou des investissements fonciers. Voilà pourquoi, à la mort de Père, l'année dernière, je me sentais croûler sous le poids des responsabilités.
Feu Père, avait laissé un domaine splendide, rentable si bien qu'il réussissait à combler nos deux familles. Mais Père ne lésina pas sur la tâche, quitte à se lever avant l'aube pour chevaucher sur ses terres et vérifier la bonne application de ses décisions. Un coup de froid est vite attrapé et Père se mit à tousser régulièrement. Ses forces le quittèrent progressivement et bientôt, lui qui était si fougueux et si travailleur, ne quitta plus ses appartements. Mère, qui pressentait que Père n'était plus que l'ombre de lui même, me supplia d'aller lui parler afin de renouer avec lui.
J'entrais dans sa chambre, découvrant un vieil homme au traits tirés et au teint blafard. Où était donc Pére, cet homme plein de vigueur, qui ne supportait pas qu'on le contredise ?
A ma vue, il esquissa un sourire afin d'entamer une sévère quinte de toux.
Ce triste spectacle embua mes yeux et je me précipitais à ses côtés. Père et moi nous entretenèrent un long moment à la fin duquel, il me demandait trois promesses : la première était de m'occuper de mes cousines, de leur trouver un époux convenable afin d'assurer leur situation.
La seconde était de gérer le domaine du mieux que je pouvais afin de continuer d'offrir à Mère et à ma Tante un train de vie décent pour des lady de leur rang.
Enfin... la troisième était abandonner le Français et toutes ses inepties que sont le théâtre, la poésie ou œuvres d'auteurs francais. D'après Père, apprécier la lecture d'un seul de ses scélérats était une trahison...
A la vue de mon père vieux et malade, je ne pouvais rien lui refuser et finit par lui promettre ces trois choses auxquelles il tenait tant. Père me regarda d'un air satisfait avec la même lueur dans les yeux que celle d'antan. Il s'éteint le lendemain matin à l'aurore, me laissant un domaine à gérer et quatre Ladies à protéger. Je me sentais démuni face à la tâche qui m'attendait mais j'étais prêt à tenir mes promesse coûte que coûte.
Dernière édition par Robin O. Wood le Dim 11 Déc - 19:03, édité 14 fois
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à toi Robin !
vous chère cousine 
